dimanche 27 février 2011

Bientôt la dalle ! 4/4


25/02/2011

Dans mon billet "les murs de soutènement 4/8", j'avais mentionné l'usage du polystyrène pour lisser les murs. Voilà la photo qui va avec...

Bientôt la dalle ! 3/4



25/02/2011

Sur ce mur, côté trottoir, il manque encore une rangée pour arrivée à la hauteur sous plafond du sous-sol, soit 2.10 mètres. À gauche, sur le mur de refend, on voit une ouverture d'une vingtaine de cm, avec en bas deux tiges en acier qui sortent des semelles. Si j'ai bien compris, c'est le seul poteau raidisseur qui est prévu dans la construction. Concrètement, une fois le mur de refend terminé, d'autres aciers viendront s'accrocher à ces deux tiges, puis un coffrage sera réalisé et le béton sera ensuite coulé. Cette opération sera renouvelée au rez-de-chaussée, puis à l'étage sous combles. Le poteau raidisseur est en fait un poteau de béton armé qui fait corps avec le mur de refend et dont l'emplacement et la section ont été calculés à l'endroit où les sollicitations mécaniques en traction sont les plus élevées. La section du poteau raidisseur est plus importante que celles des parpaings raidisseurs (voir "les murs de soutènement" 5/8), ces derniers ayant surtout la mission de résister à la poussée du remblai tout autour de la maison.

Bientôt la dalle ! 2/4


25/02/2011

Voici un gros plan sur la partie du sous-sol sous le futur garage. L'appareil qui trône au milieu est un théodolite qui appartient à l'un des ouvriers. Il sert à mesurer les angles horizontaux et verticaux.
Autre détail intéressant : la partie du sol grise et lisse qui déborde de part et d'autre de chacun des murs sur plus d'une quinzaine de centimètres de largeur est constituée par les semelles de béton. (voir mes billets précédents). Tout le reste, c'est de la terre avec des débris de parpaings et d'autres matériaux. Tout devra être parfaitement nettoyé pour le coulage de la dalle.

Bientôt la dalle ! 1/4


25/02/2011

Rien de très nouveau dans cette nouvelle série de 4 billets. On observe quand même sur ce premier cliché que les murs de soutènement sont bien avancés. Sur les clichés suivants, vous aurez le droit à quelques détails techniques.

jeudi 24 février 2011

JC Créations 2/2

24/02/2011

JC Créations est une petite structure. Repérée sur Internet le 30 septembre 2009, je contacte rapidement son PDG, Jacques Chabaud, qui est aussi le commercial et l'architecte. Dès le premier contact téléphonique, un dialogue efficace s'instaure. Deux mois plus tard, nous signons avec JC Créations.
Les raisons de notre choix sont les suivantes :
* Vérification faite sur Info-greffe, la société n'est pas endettée. Les résultats et chiffres d'affaire sont bons sur plusieurs années consécutives.
* La chaîne de communication étant réduite, il est facile d'obtenir l'information demandée rapidement en passant directement par le PDG ou le chef de chantier.
* L'écoute, la précision des réponses et le sens pédagogique du PDG sont précieux. Nous ferons le même constat pour le chef de chantier qui, maintenant que les travaux ont débuté, est devenu notre principal interlocuteur.
Un exemple concret qui montre la différence de fonctionnement entre une grosse structure et une petite : Quand je demande une précision sur une question énergétique dont Monsieur Chabaud ignore la réponse, j'appelle directement le cabinet d'études thermiques qui travaille avec JC Créations. Pas besoin d'intermédiaire.

JC Créations 1/2

24/02/2011

Petit retour au mois de septembre 2009 (voir mes billets "les constructeurs" 1/4 à 4/4).
Dans notre Odyssée avec les quatre constructeurs présélectionnés, nous en avions écarté trois, tous des poids lourds de la construction de maisons individuelles. Nous avions choisi un autre poids lourd, Maisons Sésame,  et un très joli modèle de maison assez ressemblant avec notre projet définitif (voir la photo ci-dessus). De plus, c'est un commercial à la fois compétent et sympathique, Monsieur Fernando, qui s'occupait de notre dossier. Et pourtant, nous avons finalement renoncé à Maisons sésame à cause de la lenteur inhérente à une grosse structure.
Deux exemples : Pour obtenir une modification du plan, il fallait contacter Monsieur Fernando qui contactait le bureau d'architectes. Pour obtenir la modification du plan, il fallait donc attendre le retour de l'architecte et repasser par la case de Monsieur Fernando, c'est-à-dire entre une et deux semaines d'attente. Et ce n'est n'était pas la lenteur de la Poste car les plans circulaient par courriel. Pire. Pour obtenir une information concernant l'étude thermique, le circuit était encore plus long : nous formulions notre demande à Monsieur Fernando qui la transmettait au "Monsieur label BBC" de Maisons sésame qui la transmettait à son tour au cabinet d'études thermiques qui traitait la demande et envoyait la réponse à "Monsieur BBC" qui la faisait suivre à Monsieur Fernando qui nous la communiquait enfin. Il ne fallait vraiment pas être pressé, hors nous étions justement très pressés de signer avec un constructeur et nous voulions signer en connaissance de cause.
À un certain moment, nous avons repris nos recherches sur Internet afin de voir si d'autres constructeurs proposaient leurs services. Nous voulions cette fois orienter nos recherches vers une petite structure. Par le biais d'Internet, nous avons découvert un site modeste http://www.jc-creations.fr/ mais avec des modèles de maisons prometteurs dont la fameuse "fermette".

mardi 22 février 2011

Permis de construire

21/02/2011

L'affichage du permis de construire est obligatoire et doit respecter des contraintes de dimensions et d'informations. Le panneau, incomplètement photographié !!! donne un certain nombre d'informations.
Remarques :
1/ Le nom du constructeur est JC Créations
2/ J'ai volontairement supprimé avec un logiciel de retouche d'images notre nom et le nom de la commune.
3/ Dans mon billet "les constructeurs 2/4", j'avais indiqué que la SHON, c'est-à-dire la surface du plancher, était de 118,36 mètres carrés, mais elle est finalement 116,95 m2. Et ne me demandez surtout pas pourquoi ce petit écart !!!
J'ai réalisé plusieurs billets ("les constructeurs 1/4"...) sur les 4 constructeurs que nous avions rencontrés au cours de l'été et de l'automne 2009 et que nous avions décidés d'écarter. Et je n'ai toujours rien écrit sur l'entreprise JC Créations que nous avons finalement retenue. C'est oubli incroyable sera corrigé dans un très prochain billet !

Murs de soutènement 8/8


21/02/2011
Difficile de prendre un cliché qui montre toutes les fondations...
Au premier plan, on peut observer une avancée du mur du sous-sol côté trottoir. En effet, cette avancée donne à la maison une forme en "L". Au rez-de-chaussée, cette avancée correspondra à une partie du salon et, au premier étage, à un balcon et une fermette apparente.

Murs de soutènement 7/8


21/02/2011

Et voici la bonne vieille brouette avec son mortier prêt à l'emploi.

Murs de soutènement 6/8


21/02/2011

Et voici la traditionnelle bétonnière pour faire le mortier...

Murs de soutènement 5/8


21/06/2011

Le mur arrière est parsemé de parpaings "raidisseurs" à intervalles réguliers, sans qu'il y ait d'angles. Normal, il s'agit pour ce mur de résister à la poussée du sol lorsque le fossé à droite aura été remblayé. La longueur de l'intervalle entre les parpaings "raidisseurs" est calculée en fonction de la nature du sol, de la longueur, de la hauteur du mur, etc.

Murs de soutènement 4/8


21/02/2011

Sur ce mur qui comporte un décrochement, on voit très bien qu'à chacun des deux angles, ce sont des parpaings "raidisseurs" qui ont été empilés. Les aciers seront disposés ultérieurement, sans doute juste avant le coulage du béton.
Deux des outils du maçons sont visibles :
1/ La truelle qui permet de réaliser le lit de mortier (horizontalement) et les joints (verticalement) entre les parpaings.
2/ La massette qui permet au maçon d'aligner les parpaings en donnant des petits coups.
D'autres outils sont présents sur le chantier : le fil à plomb, le cordeau, la règle, le niveau pour l'alignement des parpaings et, plus curieusement, des morceaux de polystyrène qui servent aux maçons pour la finition des joints. Il s'agit d'enlever le mortier qui dépasse des joints avant qu'il n'ait séché.

Toujours sur ce cliché, un parpaing vient d'être posé. Le maçon va réaliser le joint manquant quelques instants plus tard.




Murs de soutènement 3/8


21/02/2011
Gros plan sur un parpaing "raidisseur". Ce parpaing possède un perçage d'une quinzaine de centimètres de diamètre qui le traverse de part en part. Ce trou laissera le passage à des tiges en acier sur toute la hauteur du mur. Il est donc nécessaire que ces parpaings soient alignés afin que leur perçage ait tous le même axe. Quand le mur sera terminé, un béton spécial réalisé sur place avec de la "mignonnette" (gravier fin de 4 à 6 mm de diamètre) sera coulé sur toute la hauteur du perçage et l'acier ainsi noyé dans le béton, donnera ce qu'on appelle le béton armé. Le but est de permettre aux murs extérieurs de résister à la poussée de la "terre", c'est-à-dire des différentes couches de calcaire sableux, de limon brun et de terre végétale.
Sur ce même parpaing, on observe en son milieu deux évidements (lumières) qui permettent de scinder les parpaings en deux quand c'est nécessaire.

Murs de soutènement 2/8


21/02/2011

Au fond, côté jardin, un mur de 6 rangées de parpaings a été construit. Contre ce mur, une sorte "d'escalier" correspond au départ d'un autre mur porteur qui séparera le sous-sol en 2 parties (sous le garage à gauche et sous la maison à droite). Dans le billet précédent, j'avais mentionné 2 tiges en acier qui viendraient "armer" ce mur de séparation. Ces deux aciers sont dans l'alignement du mur mais cachés sous l'échafaudage.

Murs de soutènement 1/8

21/02/2011


Sur une palette, à droite, sont entreposés des parpaings creux de béton classique qui seront exclusivement utilisés pour les murs de soutènement. Le reste de la maison sera construit avec des parpaings de la marque Alkerbloc (à base de pierre ponce) beaucoup plus coûteux en raison de leurs caractéristiques techniques. J'écrirai ultérieurement un billet sur ce matériau spécifique.

Autre détail, les aciers (tiges) qui sortent du sol se trouvent à l'emplacement des murs porteurs qui sépareront la partie du sous-sol sous le garage de l'autre partie du sous-sol qui se trouvera sous la maison. Ces aciers passeront à travers des parpaings raidisseurs (voir mes explications dans les billets suivants).

jeudi 17 février 2011

Premier coulage 3/3

19/01/2011

Sur cette photo, le béton est convoyé dans la tranchée centrale à l'emplacement du futur mur de refend. Les maçons maintiennent les aciers en place et répartissent le béton de manière homogène.
Il faudra attendre ensuite environ un mois afin que le béton durcisse avant l'opération suivante appelée "coulage de la dalle" sur 10 cm d'épaisseur. La dalle ne supporte pas la maison, mais uniquement ce qui sera entreposé dans le futur sous-sol.

Premier coulage 2/3





19/01/2011

Sur ce cliché, à l'arrière-plan, on voit clairement le dessin d'un rectangle qui correspond aux murs porteurs de la partie du sous-sol, au-dessus duquel sera construit le garage accolé. Au premier plan, le contour du sous-sol qui correspond à la future maison.
Dans les tranchées (fouilles en rigole) ont été disposés les aciers sur lesquels sera coulé le béton. On appelle cet ensemble (aciers + béton) le coulage des semelles de fondation. Elles ont le rôle de résister à la charge de la construction par le biais de murs porteurs et de poteaux raidisseurs. Les semelles de béton sont dimensionnées en fonction de la nature du sol. Dans notre cas, elles sont d'une épaisseur théorique de 25 cm, en réalité entre 25 et 35 cm selon les endroits. Leur largeur est celle de l'épaisseur des murs porteurs, plus un débord d'une quinzaine de cm de chaque côté des murs, soit plus de 50 cm.

mercredi 16 février 2011

Premier coulage 1/3

19/01/2011

Sur cette photo, on peut voir un camion malaxeur, appelé plus communément une "toupie" par les professionnels du bâtiment.  Le conducteur de la toupie (non visible sur la photo) commande le tapis convoyeur à l'aide d'une radio-commande.

Les fondations 3/3

17/01/2011


Sur cette photo, on voit clairement les chaises (tasseaux jaunes) à quelques centimètres du sol ; nous sommes sur l'amont du terrain. Autre petit détail, un filet de balisage orange a été installé et empiète d'une quinzaine de centimètres sur le terrain des voisins, ex-propriétaires de notre terrain. Enfin, un ouvrier est en train de fragmenter des pierres qui obstruent la tranchée à l'aide d'un marteau-piqueur.

Les fondations 2/3

17/01/2011


Sur cette photo, le chef de chantier prend des mesures en vue du coulage des fondations le 19 janvier.
Au niveau du sol, des tranchées, appelées "fouilles en rigole", sont visibles. Elles figurent l'emplacement des murs porteurs. Celle du premier plan correspond au mur de refend. Le petit bout de tranchée en bas à gauche de la photo, perpendiculaire au mur de refend, correspond au futur mur de séparation entre le garage et la maison (mais un niveau plus bas !!!).





Les fondations 1/3

17/01/2011


Notre maison aura un sous-sol total, il faut donc creuser profond. Sur la photo, on voit très bien la limite entre la terre végétale noire sur un mètre de profondeur environ, le limon brun à débris de calcaires un mètre plus bas et le calcaire sableux qui oscille entre le gris clair et le jaunâtre tout au fond. La terre végétale a été amassée au fond du terrain et servira au remblai, le reste a été évacué.
Au premier plan et à l'arrière-plan, on observe des tasseaux jaunes horizontaux qui sont fixés sur des piquets également jaunes. Ces tasseaux, appelés "chaises", sont disposés tout autour des fondations et des fils (à peine visibles sur la photo) sont tendus entre eux. Ce sont ces fils qui figurent le contour extérieur de la maison. À l'arrière-plan, les tasseaux sont au ras du sol, ce qui montre bien le dénivelé de un mètre entre la partie haute et la partie basse du terrain.

dimanche 6 février 2011

Résumé très simplifié

17/01/2011

Juillet 2009 
On trouve un terrain à N. Petit mais bien localisé (centre-ville, RER, près de la Marne...)
Août 2009
On rencontre l'instructeur des sols de N.
Septembre 2009

On rencontre l'architecte des bâtiments de France car on est en zone historique.
On signe le compromis de vente du terrain.
Octobre 2009

On fait réaliser une étude de sol. Les résultats sont bons.
Novembre 2009

On signe enfin avec une petite entreprise d'une douzaine de salariés après avoir éliminé successivement quatre mastodontes du secteur.
Véolia après nous avoir fait un devis de 2000€ pour un simple branchement (pose d'un compteur branché sur le réseau d'eau) se rétracte et nous facture des travaux d'extension du réseau à 35000€, d'où un conflit de plus d'un an (voir mon billet).
Décembre 2009 

Notre constructeur dépose le permis de construire à la mairie de N.
Février 2010

Après avoir éliminé trois organismes de prêt, et après d'âpres négociations, nous choisissons notre banque, tout simplement.
Avril 2010

On reçoit le permis de construire.
Mai 2010

Véolia accepte de revenir à la solution du simple branchement !!!
Août 2010

On signe l'acte de vente pour le terrain.
On fait faire une modification du permis de construire pour la création d'une pièce supplémentaire avec un vélux. Le dossier sera de nouveau soumis à l'architecte des bâtiments de France à cause du vélux.
Septembre 2010

Les travaux de raccordement au réseau d'eau et d'assainissement sont réalisés par l'entreprise TER pour environ 700€.
Octobre 2010

La Sade qui réalise les travaux pour le compte de Véolia réalise le branchement et la pose du compteur sans faire le "raccordement privé".
Décembre 2010

Il neige, il gèle et les fondations ne commencent pas.
Un artisan qui travaille avec mon constructeur réalise le chemin d'accès, l'abattage et le dessouchage des arbres, l'enlèvement d'une partie de la clôture en béton par sciage.
Janvier 2011

La Sade réalise le raccordement privé le 11 janvier. Les fondations sont effectuées du 14 au 17 janvier. Enfin, tout va mieux !
On obtient une réponse positive pour la modification du permis de construire.

Et c'est parti !

17/01/2011 

Après avoir publié mon histoire « do » (voir le billet précédent), passons aux actualités. Et il y a du nouveau !
Les travaux auraient dû commencer début décembre 2010 mais :
1/ Il a fait très froid, c'est-à-dire des températures négatives et avec de la neige qui a tenu à deux reprises. Les entreprises de béton ne livrent pas de béton avec de telles conditions climatiques.
2/ Le raccordement privé, gracieusement offert par véolia (voir mon billet précédent) a été réalisé le 10 janvier seulement.
C'est donc la semaine dernière que les fondations ont débuté pour finir ce matin. Quelques mauvaises surprises imprévisibles : des énormes pierres, appelées « molaires », (20 tonnes déblayées aujourd'hui) qu'il a fallu morceler au marteau-piqueur.


Histoire do 2/2

17/01/2011 

02/02/2010 : Un responsable des Services de l'urbanisme explique qu'une solution a été trouvée, la moins coûteuse : Réaliser un raccordement sur la canalisation des propriétaires, déjà existante. Solution vite oubliée...

10/02/2010 : J'appelle Monsieur AGOPI, collègue de Monsieur MARINI, qui m'apprend que ce dernier est en congés, mais qu'en son absence, la lettre des propriétaires a sans doute été traitée. Je lui demande de vérifier, mais il ne trouve aucune trace de ce courrier.


11/02/2010 : J'apprends par les propriétaires que si Véolia ne répond pas rapidement, une réunion des deux services de la mairie sera réunira avec la présence d'un élu. ET LE TEMPS PASSE... BIENTÔT 3 MOIS DE PERDU DEJÀ !!!


01/03/2010 : J'appelle à plusieurs reprises les postes de Messieurs AGOPI et MARINI. Personne ne répond, mais le message enregistré sur le poste de Monsieur MARINI dit « Absent jusqu'au 22 février », alors que nous sommes déjà le 1er mars !


02/03/2010 : J'appelle Monsieur METRA et j'apprends que Monsieur AGOPI est en congés et que Monsieur MARINI est finalement en congé maladie et qu'il est prolongé, d'où le message erroné sur le répondeur... J'apprends aussi que le courrier des propriétaires reçu le 9 février n'a pas été traité contrairement à ce que m'avait dit Monsieur AGOPI. Monsieur METRA propose que Monsieur MARINI réponde aux propriétaires lui-même dès son retour, le 8 mars.


Entre le 2 mars et le 2 avril : Deux nombreux échanges téléphoniques encore une fois impossibles à résumer, souvent incohérents et LE TEMPS CONTINUE A S'ECOULER : BIENTÔT 4 MOIS ET NOUS ATTENDONS TOUJOURS UN DENOUEMENT ! Le constructeur aussi, et la banque avec qui nous avions signé pour l'emprunt. Notre espoir de commencer les travaux au début de l'été et de pouvoir emménager pendant l'été 2012 s'amenuise.


02/04/2010 : Le Directeur des Services techniques m'informe que Véolia ne nous impose plus la mise aux normes et les travaux d'extension du réseau d'eau. Nous sommes soulagés et furieux à la fois. Pourquoi tout ce temps perdu ?


06/04/2010 : J'appelle Monsieur MARINI et je m'étonne de ne pas avoir reçu un devis pour le branchement, preuve nécessaire attestant qu'il n'est plus question de travaux d'extension. J'explique une fois de plus que nous attendons toujours ce document pour finaliser la vente du terrain (le compromis a été signé depuis près de 6 mois !!!). Il m'explique qu'il a besoin d'un document attestant le caractère privatif du trottoir et qu'ensuite, il faudra attendre « le feu vert » de sa hiérarchie.


14/04/2010 : Après de nombreux appels téléphoniques auprès des services de N. pour que Véolia ait rapidement le document souhaité, j'appelle Monsieur MARINI. Ce dernier m'explique qu'il manque encore l'autorisation du propriétaire du bout de trottoir où se situe le regard au fond duquel seront installés les compteurs ! Nous sommes abasourdis. Il faut donc encore que les propriétaires du n°8 contactent les propriétaires du petit bout de trottoir... ces derniers vivant plus souvent aux États-Unis qu'en France !!!


04/05/2010 : J'appelle Monsieur MARINI. Il a bien reçu l'autorisation du propriétaire du bout de trottoir au regard, mais il manque encore un document qui concerne « le passage des distributions sous le trottoir », document également délivré par la mairie de N.

Le même jour, j'appelle Monsieur FOUR des Services techniques qui me dit ne pas comprendre la demande de Monsieur MARINI, mais qu'il le contactera dès le lendemain. Que faut-il faire ? Hurler ?

11/05/2010 : Véolia m'envoie un courrier avec devis d'environ 2000€, le même que celui reçu par les propriétaires un an plus tôt, le même montant qui m'avait été donné par Monsieur BAST le 25 novembre. La maison ne sera donc pas prête pour l'été 2011. Nous avons bêtement perdu 6 mois sans comprendre pourquoi ? Je précise que nous avons toujours été poli avec nos interlocuteurs, parce que nous avons toujours pensé que la patience donnerait de meilleurs résultats que l'invective et l'agacement. Nous n'en sommes plus si sûr. À ce stade, nous étions tellement contents que nous n'avons pas voulu réclamer. Mais d'autres éléments ont fini par nous décider à nous défendre.


29/06/2010 : Je téléphone à Messieurs AGOPI, puis à Monsieur MARINI et je leur demande si les travaux de raccordement doivent être réalisés avant ou après les travaux de branchement. Deux voisins de bureau qui me donnent deux réponses différentes. Pour l'un, ça n'a pas d'importance et pour l'autre, il faut faire les travaux de raccordement en premier.


14/09/2010 : Les travaux de raccordements sont réalisés par une entreprise de travaux publics, TER.


29/10/2010 : Les travaux de branchement sont réalisés par Véolia. Nous découvrons que les deux compteurs ont été posés l'un sur l'autre et ne sont pas calorifugés. Nous constatons aussi que les « raccordements privés entre les tuyaux installés le 14 septembre par la société TER et les compteurs n'ont pas été réalisés. J'appelle Monsieur MARINI qui m'explique que c'est à moi de calorifuger les compteurs et que s'ils se touchent, il suffit de calorifuger les deux compteurs en même temps et que ça rendra service à mon futur voisin. Naturellement, j'étais sensé ne pas ignorer qu'un compteur doit être protégé du froid. Quant au « raccordement privé », c'est à mon plombier de le réaliser. Je sais très bien par ailleurs que ce raccordement privé est fait gratuitement sur demande lors de la pose des compteurs. Ces deux petits détails, ajoutés aux 6 mois perdus pour des raisons qui restent floues, mon interprétation étant purement commerciale, nous ont conduits, ma femme et moi à protester contre ces procédés.


En conséquence, nous demandons à la société Véolia, les excuses écrites de la Direction, un dédommagement conséquent et le raccordement privé sur le compteur dans un délai d'une semaine, les travaux étant sur le point de débuter. J'ajoute que je suis joignable par téléphone ou par courrier électronique.


Je vous remercie pour la lecture attentive de ce courrier et pour la prompte réponse que vous voudrez bien nous faire.


Cordialement,

Histoire do 1/2


17/01/2011

Bon, j'ai échoué dans mon projet de faire vivre un blog au jour le jour et ainsi de retracer l'épopée d'un projet immobilier...
Je change de tactique et je me propose de narrer quelques moments parmi les plus spectaculaires ou insolites (selon ma propre évaluation). Ci-dessous, la lettre de réclamation envoyée à Veolia suite à un différent qui remonte à novembre 2009 et qui est en cours de règlement. Pour la petite histoire, nous avons demandé et obtenu une lettre d'excuses et une prestation gratuite (raccordement privé) et nous continuons à nous battre pour obtenir un dédommagement. En attendant, nous refusons de payer la prestation principale : branchement d'un compteur d'eau.
NB1 : À part les noms de Véolia et de la SADE, tous les noms ont été rendus méconnaissables.
NB2 : Le billet étant trop long, j'ai dû le couper. C'est un peu long, mais ça mérite d'être lu jusqu'au bout. Ambiance kafkaïenne assurée...


Madame,


Ma femme et moi, nous avons décidé de ne pas honorer le règlement pour les travaux de branchement d'eau qui ont été réalisés le 29 octobre 2010. Afin de comprendre le bienfondé de notre démarche, je vais vous expliquer de manière chronologique les raisons de notre mécontentement.


Nous décidons d'acquérir un terrain à N, en juillet 2009 afin d'y faire construire notre résidence principale. Le compromis de vente est signé en septembre 2009, puis le contrat avec un constructeur en novembre de la même année. Le terrain étant non viabilisé, je contacte Véolia afin de raccorder le terrain au réseau d'eau. Ayant tout noté sur des cahiers de suivi de notre projet, ci-dessous suivent les principaux événements de l'affaire.


25/11/2009 : J'ai rendez-vous avec Monsieur BAST, chargé de clientèle au sentier des P. Monsieur BAST, m'explique avec précision les travaux de branchement (qui seront réalisés par la société SADE) et les travaux de raccordement qui seront à ma charge. Il va jusqu'à me chiffrer les coûts du branchement. Je précise que Monsieur BAST a été très professionnel et pédagogue et qu'il donne la meilleure image d'une grande entreprise comme Véolia.


28/11/2010 : Mademoiselle D. qui était sur le point d'acheter le terrain voisin a un rendez-vous avec Monsieur Boisseau, je suppose également chargé de clientèle, qui lui donne des informations assez différentes. J'ai noté par exemple « 2000,00€ du mètre linéaire ». Cette information nous met en alerte. Mademoiselle D. se désengagera de son projet immobilier quelques jours plus tard.


09/12/2009 : Je contacte Monsieur MARINI, Directeur commercial ? Monsieur MARINI, m'explique que les travaux envisagés par Monsieur BAST sont erronés. Selon lui, il faut réaliser des travaux d'extension du réseau, dans le sentier des P., pour les deux propriétés : N° 4 et 6 sur environ 50 mètres. Le coût de ces travaux serait d'environ 35000€, avec en plus les frais de branchement d'environ 2500€ par terrain. Nous avons pris notre calculette et cela nous a donné :

(35000/2) + 2500 = 20000€ par terrain
Soit plus de 10000€ supplémentaires. Ce surcoût à notre budget est hors de notre portée, il va sans dire.

22/12/2009 :

Je contacte le Directeur des Services techniques de Noisy-le-Grand, Monsieur FOURN, qui m'explique que seul Véolia peut trouver une solution plus acceptable.
Nous contactons aussi les propriétaires qui nous rappellent que c'est « notre affaire privée » et qu'il est toujours possible d'abandonner notre projet (les trois mois suite à la signature du compromis sont juste écoulés).
À ce stade, nous nous demandons si les propriétaires ont été bien honnêtes avec nous et nous contactons l'ADIL et un notaire afin de voir ce que dit exactement le compromis de vente à propos de la viabilisation. Qui doit payer le coût de l'extension du réseau d'eau demandé par Véolia ?
J'appelle Monsieur DAN, des Services de l'urbanisme, et j'apprends que dès le mois de mai 2009, les propriétaires avait reçu un devis de 1900€, donc similaire à celui de Monsieur BAST. Véolia se serait trompés deux fois ???
Suite à une nouvelle communication avec Monsieur MARINI, j'apprends que l'extension du réseau d'eau prônée (et du coût) est INCONTOURNABLE. C'est la réponse de sa direction. Il ajoute qu'il nous enverra un devis pour la réalisation des travaux d'extension et de mise aux normes aux propriétaires et qu'il nous mettra en copie.

Entre le 22/12/2009 et le 21/01/2010 : Des échanges téléphoniques nombreux ont lieu entre les Services techniques, les Services l'urbanisme, les propriétaires et nous. Échanges difficiles à résumer. On parle d'une rencontre entre la mairie et Véolia. J'ai même entendu qu'il y aurait une possibilité pour la ville de racheter la voie privée et de nous décharger du coût des travaux... Le temps passe et la situation n'évolue pas. Nous sommes souvent découragés et plusieurs fois sur le point de renoncer au projet.


21/01/2010 : Une réunion des Services techniques et de l'urbanisme a lieu. La conclusion est que les travaux exigés par Véolia ne sont pas nécessaires. Il est décidé que les propriétaires écriront à Véolia, devis contradictoires à l'appui, pour exiger des simples travaux de branchements.

Les constructeurs 4/4

Septembre 2009 (publié en août 2010)

Quelques remarques sur les prix des marques évoquées dans les billets précédents :
Maison Familiale (maison de 90m2 avec rez-de-chaussée, étage sous combles, sous-sol, garage et rampe d'accès) : 149000€
Maisons-Phénix (maison de 108m2 avec rez-de-chaussée, étage sous combles, sous-sol, garage et rampe d'accès) : 163000€
Maison Berval (maison de 100m2 avec rez-de-chaussée, étage sous combles, sous-sol total, garage accolé) : environ 200000€
Maison Sésame (maison style fermette de 108m2 avec rez-de-chaussée, étage sous combles, sous-sol total, garage accolé) : 187000€ (après une remise durement négociée)
Remarque
: Ces prix ne tiennent pas compte du terrain et des frais de notaires [175000€ + 14000€], des différents frais annexes (taxes diverses, étude de sol...) et particulièrement de raccordement (tout à l'égout, eau de ville, électricité, téléphone) [environ 13000€] , du mode de chauffage [environ 8000€] et de la cuisine [environ 15000€]. Au total, ces frais s'élèvent donc à environ 225000€. Je reviendrais longuement sur certains de ces frais.

Les constructeurs 3/4

Août-septembre 2009 (publié en août 2010)

Donc, nous avons abandonné les constructeurs Maisons-Phénix et Maison Familiale, constructeurs d'entrée de gamme, bon marché. Nous nous tournons vers deux autres constructeurs, milieu de gamme, voir un peu plus : Il s'agit de Maison Sésame et de Maison Berval.
Nous nous sommes tournés vers ces deux constructeurs, malgré des billets très moyens (parfois carrément mauvais) trouvés dans différents forums sur Internet. Certains modèles de maisons plaisent à ma femme. Les prix annoncés sont plus chers, dépassent un peu notre budget, toutes dépenses comprises.
Tout d'abord, nous contactons le commercial de Maison Berval. Le commercial, que je désignerai par M. Gérard, parle beaucoup, nous rassure pour ce qui est de notre budget. Nous souhaitons le rencontrer mais c'est le début août et il est sur le point de partir en congés. Nous insistons pour rencontrer un de ses collègues. Justement, il en a un, M. Marcel, qui prend ses vacances plus tard. Nous avons du temps de libre en août pour affiner notre projet, ce qui ne sera plus le cas en septembre. M. Gérard semble dans l'embarras et oublie même le nom de son collègue (???), ce qui me semble suspect. À force d'insistance, il finit par nous donner les coordonnées téléphoniques du collègue dont il retrouve subitement le nom. M. Marcel nous fera visiter un modèle en construction qui nous plaît, mais rien de plus ! Néanmoins, M. Gérard parle trop, semble trop sûr de lui et son insistance à vouloir être le seul interlocuteur à nous renseigner me rendent méfiant. J'ajoute qu'il est venu à mon domicile et que mon appréhension suite à notre conversation téléphonique est devenue une certitude. Ce monsieur est très fort, il connaît très bien son métier (il a réponse à tout) mais le courant ne passe pas. J'ai l'impression d'être considéré comme une proie crédule...
Rendez-vous est quand même pris avec le fameux collègue, M. Marcel, pour visiter une maison à la limite de la grande banlieue et de la province. Il vient nous chercher en voiture un jour de la fin août. M. Marcel et M. Gérard ont le même style. Tous deux parlent plus qu'ils n'écoutent. Ils ont beaucoup de certitudes. Je me souviens d'avoir parler de notre projet de chauffage au bois et de la réaction très emportée de M. Marcel, pas contre moi, mais contre « tous ces écolos qui veulent couper tous les arbres pour le chauffage domestique... » Ma femme et moi, nous ne réagissons pas, mais je me sens visé et j'ai de moins en moins envie de travailler avec l'un ou l'autre de ces commerciaux. Petit détail concernant la visite : La maison est hors d'eau hors d'air et les vitres sont déjà posées. Une vitre imposante, non prévue pour être protégée par un volet, qui donnait sur la façade avait déjà été brisée, très probablement par jet de pierre... Cela nous a décidé à éviter ce genre de baies vitrées.
Épilogue, début septembre, j'explique au retour de congés de M. Gérard que notre décision sera prise à la mi-septembre mais que le prix du modèle qui nous plaît est au-dessus de nos moyens, sans rentrer dans d'autres considérations (relationnelles, confiance, fonctionnement interne douteux...). M. Gérard me demande le nom du concurrent que je venais de mentionner et j'ai le droit à un petit numéro de théâtre. M. Gérard est choqué. Comment je pourrais me tourner vers un concurrent aussi mauvais, etc. Lors d'une autre conversation téléphonique, il essaiera de se faire passer pour la victime de son collègue et de jouer sur les sentiments. Je clos définitivement cet épisode par un courriel à M. Gérard, avec M. Marcel en copie. Fin.
Suite au prochain billet pour le constructeur Maison Sésame...

Les Points Info-Énergie

Dès le mois de mars 2009, je contacte un conseiller d'un Point Info-Énergie de mon arrondissement. Il écoute précisément mes questions, m'en pose d'autres et me répond par courriel après s'être documenté. Moyen de communication efficace et pratique.
Au mois d'août, ma femme et moi, nous nous rendons dans deux points Info-Énergie parisiens. Je souhaite savoir avec quel type de chauffage nous pourrions obtenir le label BBC avec notre projet immobilier (volume à chauffer, disposition des pièces, isolation...). D'autre part, je souhaite avoir leur sentiment pour le solaire thermique, sachant que la toiture n'a pas une orientation plein sud pour y recevoir un panneau solaire. Presque tous les conseillers sont des jeunes gens, très à l'écoute bien qu'ils aient des certitudes sur la valeur des différents modes de chauffage existant sur le marché. Le chauffage au bois et le solaire thermique sont clairement mis en avant. Tous les modes de chauffage électrique sont déconseillés, puisque gros consommateurs d'énergie primaire. Les visites, les échanges téléphoniques et de courriels sont nombreux. Nous finissons par choisir un poêle à granules dans le séjour pour le chauffage par convection de toute la maison et un panneau solaire pour le chauffage partiel de l'eau.
Évidemment, la suite des événements nous a montré que ce n'était pas si simple. Aujourd'hui encore, alors qu'une année entière s'est écoulée, nous avons des interrogations. Mais j'y reviendrai dans d'autres billets.

Les constructeurs 2/4

Juillet 2009 (publié en août 2010)

Avant de rentrer dans le détail des constructeurs, quelques termes du jargon de l'urbanisme :
COS : coefficient d'occupation des sols
SHOB : surface hors œuvre brute
SHON : surface hors œuvre nette
SHAB : surface habitable

La SHOB est égale à la somme des surfaces de plancher de chaque niveau, des surfaces des toitures-terrasses, des balcons ou loggias et des surfaces non closes situées au rez-de-chaussée, y compris l’épaisseur des murs et des cloisons. (WIKIPEDIA)

La SHON = surface du terrain x COS
La SHAB, pour faire simple, c'est la SHON moins l'épaisseur des murs et des cloisons. Il est possible d'avoir une estimation de la surface habitable en multipliant la SHON par un coefficient compris entre 0,80 et 0,85.

Travaux pratiques
:
Nous avons acheté un terrain de 293m2 et nous avons un COS (défini par les services de l'urbanisme) de 0,4.
La SHON est de 293 x 0,4 = 117,2m2.
La SHAB est de 117,2 x 0,85 (avec la fourchette haute) = 99,62m2.

Mais tout ceci est plus compliqué car d'autres coefficients (abattement...) donnent des résultats différents. Voici les chiffres définitifs donnés par notre constructeur :

La SHON est finalement plus avantageuse : 118,36m2
La SHAB est de 103,74m2
La SHOB est de 290,38m2

Les deux premiers constructeurs que nous rencontrons (Maison Familiale et Maisons-Phénix) nous proposent des maisons de base peu chères : 100000€ (sans sous-sol ni garage), mais nous abandonnons vite ces deux premières pistes. Si la forme des pièces et leurs dimensions sont librement négociables, impossible de modifier l'extérieur, de réaliser par exemple un décroché de toit. Ma femme est déterminée à payer plus et à ne pas avoir de regrets. C'est dommage car le commercial de Maison Familiale était un excellent communicateur et un très bon pédagogue... mais la construction d'une maison, c'est quelque part le projet d'une vie... Elle sera donc fonctionnelle et jolie.


Dans mon prochain billet, je continuerai ma tournée des constructeurs et je vous parlerai aussi de mes contacts avec les « Points Info-énergie » et le service de l'urbanisme de N.

Les constructeurs 1/4

Juillet 2009 (publié en août 2010)

Nous nous sommes immédiatement tournés vers la solution la plus simple : un constructeur qui prendrait tout en charge, c'est-à-dire les plans, la prise en charge du permis de construire, l'étude de sol, l'étude thermique, la réalisation des travaux avec tous les corps de métiers. J'en oublie sans doute.
Nous avons donc commencé par contacter des commerciaux rencontrés lors de salons à Porte de Versailles, puis d'autres en passant par Internet. Nous découvrons que le nombre des constructeurs est effrayant : Maison familiale, Maison Sésame, Maison-Phénix, Maison Castor, Maison Berval, Maison France Confort, Maison Pierre, Pavillon Français et bien d'autres encore. Très vite, nous nous apercevons qu'il s'agit de marques qui, pour beaucoup, dépendent de quelques grands groupes tels Geoxia, Cofidim, ce qui ne nous avance guère.
Comment choisir ? Ma femme et moi, nous décidons de partir de nos besoins et de nos finances.
Nos finances : on a pris nos calculettes, on a constaté que les taux d'emprunt étaient historiquement bas (les banques nous pressaient d'acheter car il devaient remonter dès l'automne 2009 et c'est le contraire qui s'est produit !!!), enfin on s'est aperçu qu'on était dans la bonne limite pour obtenir le fameux prêt à taux zéro. On s'est donc fixé un capital de 400,000€ en prenant un emprunt très raisonnable, tout en prévoyant un petit trésor de guerre car notre bon sens nous dictait qu'il y aurait des surprises.
Nos besoins : une surface de 100m2 avec un rez-de-chaussée, un étage avec combles aménagés, un garage et un sous-sol. Ceci dit, le COS de 0,40 nous autorisait une SHON de 117m2, ce qui donne au final une surface habitable de 105m2. Au fait, qu'est-ce que la SHOB, la SHON, le COS et la surface habitable ?
C'est le genre de choses qu'il faut comprendre très vite et c'est ce que je vais vous raconter dans mon prochain billet.

Août 2010... Un an déjà !

19/08/2010

Et oui, un an s'est écoulé depuis mon dernier billet du 12 août 2009. Et il s'en est passé des choses, quelques bonnes surprises, mais surtout des mauvaises. Résultat, un projet qui prend six mois de retard et qui nous coûtera environ 4000€ de plus. Combien de fois nous avons été sur le point de renoncer...
Mais reprenons cette aventure à ses débuts. Nous avions donc trouvé un terrain. C'était, pensions-nous naïvement, le plus difficile, tant les terrains sont rares en moyenne banlieue, rares et chers.
Restait à trouver le constructeur ou l'architecte. Dans mon précédent billet (il y a un an), j'avais déjà expliqué le peu d'intérêt que nous portaient les constructeurs. Ils annonçaient des terrains sur leurs sites Internet, photos à l'appui, mais ces terrains, nus ou déjà construits, étaient curieusement déjà vendus quand je les appelais. Bref, nous avions à présent un terrain en vue et on allait voir ce qu'on allait voir.
C'est justement ce que nous verrons demain dans mon prochain billet.

Début août 2009 : Enfin le terrain...

12/08/2009

Donc, nous avons décidé de faire construire et, faute de mieux, de rechercher un terrain nous-même. Nous cherchons sur des sites spécialisés et sur ceux des agences immobilières. Après quelques jours à lire des annonces décevantes, nous trouvons enfin un terrain intéressant à N. : à 20mn à pied de deux stations du RER A, à 18km de Paris, en zone historique, près de la Marne, dans une impasse, 293m2 avec une façade de 14,67m, un petit mètre de dénivelé pour 185,000€. Google Earth confirme qu'il s'agit bien d'un petit coin de paradis tout du moins un coin très verdoyant On contacte les propriétaires. Après une foule de questions diverses et variées, ma femme négocie le prix à la baisse. Ce sera 175,000€ avec 14,000€ de frais de notaire. On va voir le terrain deux fois. Les propriétaires sont sympathiques. Ils quitteront eux-mêmes la région parisienne dans deux ans et ont décidé de vendre leur propriété en trois lots : un lot comprenant leur maison, deux lots de terrain arboré. On comprend qu'ils ont baissé le prix non pas par peur de ne pas vendre leur terrain mais parce qu'ils souhaitent vendre à des familles qui s'intégreront bien dans le voisinage, sachant qu'ils y ont de nombreux amis. Tout cela est très positif et nous nous en réjouissons.
Dans le prochain billet, il sera question de nos relations avec les constructeurs.

Fin juillet 2009 : Trouver un terrain

11/08/2009

Donc, nous avons choisi de faire construire. Mais nous n'avons pas de terrain et nous ne savons rien sur les précautions à prendre avant d'acheter un terrain. Cette opération nous semble risquée et nous préférons d'abord choisir un constructeur qui nous proposera un choix de terrains constructibles. On appelle des constructeurs et on explique à chaque fois qu'on cherche un terrain dans le 94, éventuellement dans le 91 (les 92 et 78 étant trop chers). On cherche à environ une heure d'une station de métro ou de RER dans Paris intra-muros, marche à pied comprise pour aller à la gare, avec un budget de 400,000€ incluant frais de notaire, terrain et maison d'environ 100m2. Les 4 ou 5 constructeurs contactés nous répondent que c'est possible et qu'ils nous contacteront dès qu'ils auront trouvé un bon terrain. Mais personne nous rappelle. On se demande si c'est lié aux congés qui approchent, au manque de terrains en banlieue parisienne ou au manque de professionnalisme des constructeurs. Un seul nous rappelle, mais les deux terrains proposés sont peu motivants : entre 200 et 220,000€ pour des surfaces allant de 275 à 290m2, à Créteil et à Fontenay-sous-Bois.
Nous décidons de chercher un terrain nous-même.

Mi-juillet 2009 : Neuf ou ancien ?

11/08/2009

Acheter dans le neuf ou dans l'ancien ?
Nous sommes convaincus que nous nous trouvons dans une bulle immobilière qui ne veut pas crever. Il faut donc attendre encore et encore pour acheter dans l'ancien. Mais les taux d'intérêt vont augmenter et par conséquent les coûts du crédit aussi. Nous visitons 6 maisons dans le courant juillet 2009, à Créteil, Vitry-sur-Seine, Choisy-le-Roi, Palaiseau. De belles choses, mais effectivement tout est bien trop cher. Il en est ainsi de toutes les annonces que nous recevons quotidiennement dans la messagerie. Nous nous décidons à faire construire.
Il va falloir choisir le terrain et le constructeur.

Billet introductif

Nous sommes une famille de quatre personnes, en tout cas pour l'instant. Nous sommes parisiens et nous ressentons depuis quelques années le besoin d'un peu plus de verdure, d'intimité et, plus prosaïquement, de place. Après des années de d'hésitations, nous avons décidé de faire construire en banlieue parisienne.

L'aventure commence en juillet 2009. Je crée un premier blog, l'abandonne faute de temps, le reprends, le laisse à nouveau en jachère... Cette fois, j'ai décidé de le reprendre avec assiduité avec une nouvelle interface plus conviviale. C'est avant tout pour moi que je le fais, mais je me dis aussi que ça sera peut être utile à d'autres, sait-on jamais !

Lecteur, toi qui lis ces lignes, par hasard ou par amitié, sache que tes critiques seront toujours utiles et bienvenues. Je t'en remercie par avance.

Les premiers billets ont déjà été rédigés entre juillet 2009 et janvier 2011.