Poêle 12/12

25/05/2012

Et voilà le poêle installé.

Poêle 11/12

25/05/2012

C'est sur cette pièce à la forme d'un disque que sera posé le pôle. Il faut un bon alignement entre l'arrivée de l'air de combustion et le poêle, d'où l'utilisation d'instruments de mesure très précis comme le mètre laser.

Poêle 10/12

25/05/2012

L'installateur n'a pas eu de chance en perçant le plancher : il a rencontré une barre en acier. Malgré plusieurs tentatives; il n'a pu la scier et a finalement dû s'en accommoder.

Poêle 9/12

25/05/2012

Ce modèle de poêle nécessite une arrivée d'air extérieur. Dans notre cas, c'est par le sous-sol que le poêle sera alimenté en air de combustion. Il faut donc percer le plancher de béton avec une carotteuse équipée d'un foret diamant.

Poêle 8/12

25/05/2012

La plaque qui termine la gaine est à présent fixée au faux-plafond par 8 vis. Vue d'en-dessous, la gaine laisse entrevoir le jour.

Poêle 7/12

25/05/2012

L'installateur stagiaire fait ressortir la gaine. Il a dû tout d'abord déposer le "chapeau" sur le faîtage de la toiture.

Poêle 6/12

25/05/2012

La gaine est protégée à son extrémité basse par un isolant qui rappelle le papier alu utilisée en cuisine, puis fixée sur une plaque carrée.

Poêle 5/12

25/05/2012

C'est entièrement manuellement que la gaine est hissée jusqu'à la cheminée. C'est une des étapes les plus faciles de l'installation.

Poêle 4/12

25/05/2012

À l'intérieur du conduit de cheminée, il faut dérouler une gaine flexible.

Poêle 3/12

25/05/2012

Le placo découpé laisse apparaître le boisseau et une laine de verre incombustible de couleur grise)...

Poêle 2/12

25/05/2012

Le Bono pèse 243 kg. Il est donc entreposé dans la rue (en fait une ruelle peu passagère) et "déshabillé". Les céramiques sont particulièrement lourdes.

Poêle 1/12

25/05/2012

Pour le chauffage principal de notre maison, nous avons choisi un poêle à bois.

Par ses caractéristiques (distribution des pièces, surface habitable d'environ 107 m2 et excellente isolation), il nous fallait un poêle de faible puissance, c'est-à-dire environ 5kW. Après avoir passé en revue de nombreux fabricants, nous nous sommes tournés vers la marque Austroflamm et le modèle Bono Xtra. Nous avons été très bien conseillés par un distributeur de Viry Chatillon : Poêles Le Baron. Peu de vendeurs de poêles nous ont avertis qu'un poêle de plus forte puissance nous obligerait à ouvrir les fenêtres en plein hiver, ce que nous savions déjà.

Sur cette photo, l'installateur découpe le placo pour y faire passer le tubage.

3 garanties

11/05/2012

Pour les petits défauts constatés dans les semaines qui suivent la remise des clefs, il y a des garanties :

Garantie pendant 1 an pour tous les ouvrants (parties détachables de toutes les fenêtres, portes fenêtres, volets, portes).

Garantie pendant 2 ans toutes les parties non détachables (parties liées à la maçonnerie).

Garantie pendant 10 ans pour toute la construction (maçonnerie).

Dans la pratique, on note les petits défauts sur un bout de papier. Quand on a une liste conséquente, on passe un coup de téléphone au chef de chantier qui se déplace pour constater ou, selon l'urgence, envoie un artisan sur place pour résoudre tout ou partie des malfaçons et des oublis. Bref, ça se passe très bien depuis le 12 avril.

Calendrier

11/05/2012

Voici un calendrier approximatif des finitions (calendrier constamment remis en cause du fait de notre inexpérience) :

Très très urgent : Traiter les menuiseries extérieures (sauf les portes-fenêtres et les fenêtres), c'est-à-dire toutes celles en contact direct avec l'extérieur (ferme apparente, garde-corps du balcon, auvent, volets, porte d'entrée et porte arrière du garage, planches de rive...). C'est urgent car le chef de chantier nous a expliqué que nous avions un mois pour traiter toutes les menuiseries, même les menuiseries intérieures pour que la garantie soit assurée. En théorie, le 12 mai, un mois donc après la livraison de la maison, tout devrait être traité. C'est un pari impossible à tenir, du fait du mauvais temps qu'il a fait en avril et de la quantité de travail que ça représente, d'où notre choix de nous concentrer sur les menuiseries extérieures.

Urgent : Poncer les murs, les plafonds, appliquer la sous-couche et les peintures définitives.

Urgent : Traiter les autres menuiseries (partie apparente de la ferme, escalier, portes, portes-fenêtres et fenêtres, velux, plinthes, etc.)

Urgent : Installation de la cuisine (sous-traitée)

Moins urgent : Pose du carrelage mural dans les deux salles d'eau

À faire après le déménagement du 1er juillet : Finir le remblai du jardin arrière, faire venir de la terre, la brouetter dans le jardin arrière (en passant par le garage !), la répartir, faire des plans de travail dans les 2 salles d'eau, poser le parquet stratifié dans les 4 pièces sous combles, etc.

Menuiseries extérieures 4/4

11/05/2012

Le auvent, au-dessus de la porte, a l'air simple à lasurer. En fait, c'est assez difficile : il faut arriver à peindre les interstices entre les lattes de sapin. Ça veut dire mettre beaucoup de lasure sur le pinceau qui immanquablement dégouline sur le manche du pinceau, sur les vêtements ou sur le sol. Une vraie galère !
D'autre part, pour ne pas trop tâcher le crépi, sans avoir à le protéger, une légère bande, visible sur ce cliché, n'est pas traitée.

Menuiseries extérieures 3/4

11/05/2012

Et voici la fermette enfin terminée. Je n'ai pas compté le nombre d'heures passées, mais il y en a beaucoup... Beaucoup de coulures sur le crépi, qu'il faut ensuite gratter au couteau. Dire que cette opération est à renouveler tous 2 ou 3 ans... Cela me fait regretter notre choix de toutes ces boiseries.
Concernant les planches de rives et le pourtour de la lucarne, faute de temps, je les ferai sous-traiter.

Menuiseries extérieures 2/4

11/05/2012

Pour traiter la fermette, il faut compter une bonne journée de travail, en utilisant du monocouche. Sinon, il aurait fallu une couche de lasure + une couche de peinture et ainsi doubler le temps.
Plusieurs difficultés :
1/ Accéder aux parties les plus hautes (échantignolles et pannes, poinçon, entrait retroussé...) par l'échelle est un peu dangereux. j'ai essayé, mais je n'ai pas trouvé de système satisfaisant pour accrocher le pot de monocouche. C'est d'autant plus difficile d'utiliser le rouleau quand on est en haut de l'échelle. Il faut le tremper dans le pot et ça veut dire beaucoup de gaspillage, de coulures et autres désagréments. J'ai donc choisi de mettre un grand escabeau sur le balcon et de peindre les menuiseries les plus à l'extérieur "à l'aveugle".
2/ Certaines parties en bois sont inaccessibles. Comment peindre quand deux surfaces assez grandes ne sont espacées que de quelques millimètres ? J'ai essayé avec une spatule ou un couteau sans succès et j'ai fini par peindre les parties accessibles avec un petit pinceau rond.
3/ Entre les pannes, il y a des lattes et entre deux lattes, il y a une interstice à combler de peinture. Travail long et fastidieux...

Menuiseries extérieures 1/4

11/05/2012

Le 2 mai dernier, je posais une question sur la raison de mon silence sur le blog pendant 3 semaines. Voici la réponse : depuis la livraison de la maison, le 12 avril dernier, tout mon temps libre est consacré aux finitions. et les jours s'allongeant, mes journées sont longues...


Ci-dessus, une erreur de débutant : j'ai acheté un produit "monocouche" qui fait à la fois office de lasure et de peinture. Sur la notice, il n'était pas indiqué que le produit devait être mélangé avant usage. Résultat : j'ai passé une demi-journée à peindre avec un produit anormalement liquide qui teintait à peine le bois, très loin du "brun de Normandie" qui est un marron très foncé. Au bout d'une demi-journée, je me suis aperçu que la moitié inférieure du pot était constituée d'un mélange presque solide, qu'il a donc fallu utiliser remélangé avec du White Spirit pour être utilisable. Bref, il a fallu repasser une deuxième couche pour avoir l'authentique coloration "brun de Normandie". Sur la photo, la première couche sur un morceau d'arbalétrier (produit non mélangé) et la couche normale sur une partie du poinçon (produit mélangé avec du White Spirit à défaut d'avoir été mélangé après ouverture) sont parfaitement visibles.

Livraison

02/05/2012

Le 12 avril dernier, nous avions rendez-vous avec le chef de chantier pour la remise très officielle des clefs de la maison. C'est évidemment un moment très important et qui marque la dernière grande étape dans le déroulement du projet.

Nous nous sommes déplacés à trois : un ami qui connaît assez bien le monde de la construction, ma femme et moi. L'état des lieux a duré environ 2h30, ce qui n'est pas trop pour tester tous les robinets, les serrures et voir tous les petits détails de la finition. Et nous avons signé le document de réception avec la mention "sans réserve".

"Sans réserve" ne signifie pas que tout était parfait. Nous n'avons pas pu tester par exemple le fonctionnement du ballon d'eau chaude thermodynamique et les prises électriques car nous n'avions pas (et nous n'avons toujours pas) l'électricité !!! Pour avoir suivi ce projet pas à pas, voir les centaines de billets rédigés dans ce blog ! nous savions que nous n'allions pas découvrir de malfaçons préjudiciables. Lors de cet état des lieux, nous avons constaté quelques détails à corriger : des portes et porte-fenêtres qui ne ferment pas ou ferment mal, une "butée haute" de volet, trop haute et qui n'arrête pas le volet, un ouvrant de porte-fenêtre un peu endommagé. Tous les défauts urgents ont été rectifiés dans les jours qui ont suivis, les autres le seront dans le courant mai. Après la livraison de la maison, nous avons constaté qu'il manquait les clefs de la serrure du sous-sol, la serrure de la porte de communication du garage avec le salon et une petite fuite d'eau dans la salle d'eau du rez-de-chaussée. Ces oublis et réparations viennent s'ajouter aux premiers constats faits lors de l'état des lieux. Encore une fois, tout sera en ordre d'ici la fin du mois. 

Concernant la porte d'entrée, le système de fermeture s'est bloqué un soir au moment de quitter la maison. Ne pouvant la laisser ouverte, j'ai contacté le constructeur, JC Créations, qui m'a communiqué les coordonnées de l'artisan, responsable de toutes les huisseries. J'ai appelé ce dernier qui se trouvait en province. Ne pouvant me dépanner le soir-même, il m'a fait démonter le barillet d'une porte-fenêtre pour le mettre à la place du barillet de la porte d'entrée. Ça n'a pas résolu le problème, mais j'ai au moins appris que les barillets étaient des éléments normalisés et interchangeables, même entre porte-fenêtre et porte d'entrée.

Pour revenir à la signature "sans réserve", à éviter quand même quand la relation avec le constructeur est tendue. De toutes façons, le client est protégé par une triple garantie. J'en parlerai prochainement.

Petite surprise lors de l'état des lieux : le chef de chantier nous a remis un petit document qui concerne l'entretien d'une maison et les premiers travaux à réaliser lors de la réception de la maison. Ça confirme ce que je pensais : pour avoir une maison, il faut être (ou devenir) bricoleur ou avoir un portefeuille bien garni.

Au fait, pourquoi ce silence de plus de 3 semaines depuis mon précédent billet ? La réponse est à venir...