samedi 14 mai 2011

Etat des lieux 6/6

09/05/2011 (suite)
Dernier point que je souhaitais aborder avec Monsieur T. : la possibilité d'édifier un mur d'1,50 à 2 mètres de hauteur nous séparant de nos futurs voisins sur la partie arrière du jardin (lire ou relire mon billet "jardin en palier", en avril dernier, au risque de ne rien comprendre des explications suivantes !!!).
Un mur séparatif de 2 mètres de haut ne pose pas de problème particulier en soi. En revanche, la question que j'avais déjà évoquée en avril dernier est celle des fondations de ce mur. Cette partie enterrée est appelée "mur de soutènement". Je comprends mieux maintenant les raisons du sur-dimensionnement de ce mur et de ses semelles.  La fonction du mur de soutènement n'est pas de se soutenir lui-même (son propre poids), mais de contenir la poussée relativement horizontale de la terre en amont. Mais une autre contrainte vient s'ajouter à la poussée de la terre. La partie du mur de soutènement qui jouxterait le mur du sous-sol, se trouverait dans la partie fouillée (fondation de la maison). Cette partie du mur de soutènement devrait ainsi avoir la même hauteur que le mur porteur du sous-sol, soit 2,40 mètres, mais avec une semelle plus large, du fait de la poussée de la terre.
Au fait, le mur porteur du sous-sol, côté pignon sud, supporte lui aussi la même poussée de la terre. Pourquoi donc ses semelles ne sont pas si imposantes ??? La réponse n'est pas intuitive. Ce mur porteur est "tenu" par 2 autres murs porteurs qui lui sont perpendiculaires (côté façades Est et Ouest), par le dallage du sous-sol, par le plancher du rez-de-chaussée. Le mur de soutènement est retenu UNIQUEMENT par sa semelle.

Ci-dessous, j'ai fait un croquis qui montre une partie du mur porteur (côté pignon Nord) et une petite partie du mur de soutènement. J'ai un peu triché : j'aurais dû représenter les semelles dans l'autre sens... Ce que j'ai voulu illustrer : la largeur de la semelle du mur porteur (travaille seulement en compression) est de 35 cm. La largeur de la semelle du mur de soutènement serait d'environ 1 mètre.


Conclusion : Je n'ai même pas demandé quel aurait été le surcoût causé par un mur de soutènement. J'ai définitivement abandonné cette idée. Une simple clôture nous séparera de nos futurs voisins, qui ont l'air par ailleurs très sympathiques.

Etat des lieux 5/6

09/05/2011 (suite)
Des étais sont disposés provisoirement en attendant la solidification du plancher.

Etat des lieux 4/6

09/05/2011 (suite)
 
Pour faire des relevés altimétriques, il faut être deux. M. T. m'a gentiment demandé de lui tenir la règle graduée pour chacune des mesures, ce que j'ai accepté avec plaisir. C'est la mesure de la cunette que M. T est en train de réaliser.

Etat des lieux 3/6


09/05/2011 (suite)

Avec son niveau électronique, M. T. va mesurer les hauteurs en 4 points différents.
Voici les résultats :
1/ Dallage (niveau du sous-sol) = 355
2/ Cunette = 340
3/ Deux mesures du plancher (niveau du rez-de-chaussée) sont faites mais ne concernent pas la mesure de fil d'eau.
Conclusion : La cunette est plus haute que le dallage de 15 cm, ce qui est suffisant pour que les eaux usées puissent s'évacuer par gravitation (la pente minimale est de 1cm au mètre, soit 1%). Par contre, il n'est même pas nécessaire de faire une mesure de la hauteur du futur drainage horizontal (lieu où s'accumule les eaux pluviales). Celui-ci sera plus bas que la cunette. Il faudra donc prévoir une pompe de relevage qui sera installée au sous-sol, côté nord.
Remarque : J'ai parlé de drainage du terrain pour l'évacuation des eaux pluviales. J'y reviendrai car cette opération aura lieu prochainement et je serai présent.


Etat des lieux 2/6


09/05/2011 (suite)
La question majeure pour laquelle j'avais demandé à rencontrer Monsieur T. était liée à l'évacuation des eaux usées et des eaux pluviales. En fait, la question posée est de savoir si l'évacuation des eaux usées et pluviales se fera par gravitation ou si une ou deux pompes de relevage seront nécessaires.
Sur cette photo, on peut voir le tampon qui se trouve sur le trottoir. Le couvercle vient d'être enlevé afin de prendre la mesure. À 1,20 mètres plus bas, il y a la cunette, appelée aussi  "tabouret". C'est  une partie de la canalisation qui se trouve à l'intersection du tout-à-l'égout, domaine public, et de la partie privée. Si l'évacuation des eaux usées et / ou pluviales sur notre terrain se trouve en amont de la cunette, l'eau se déversera naturellement par gravitation. Sinon...



Etat des lieux 1/6

09/05/2011

Lundi matin, j'avais rendez-vous avec Monsieur T., le chef de chantier de notre constructeur, JC Créations. J'avais souhaité ce rendez-vous afin de faire le point sur les travaux déjà réalisés et d'anticiper un peu sur les travaux à venir. j'avais aussi quelques questions techniques, difficiles à élucider par téléphone.
Arrivé le premier sur le chantier, j'ai constaté des micro-fissures sur le plancher de béton qui avait été coulé le 26 avril dernier, treize jours plus tôt. Rien d'inquiétant ! Monsieur T. m'explique que ce phénomène est lié au retrait du béton qui a lieu au cours des premières 24 heures après coulage. Le béton se rétracte à cause de l'évaporation de l'eau. Ce phénomène ne doit pas être confondu avec un autre phénomène plus complexe, appelé "fluage du béton", et qui se produit pendant les 1000 premiers jours (environ 3 ans) et qui correspond à une déformation. Cette déformation, quand elle est importante, peut entraîner à son tour des micro-fissures.