dimanche 24 mars 2013

Poser des pavés 3/3

25/03/2013

Dernière étape, insérer du sable entre les pavés auto-bloquants. Si on regarde attentivement la photo, on voit que les rangées de pavés ont tendant à zigzaguer. Ce n'est pas visible, mais la pente n'est pas régulière entre le seuil du portail  (plus bas) et le seuil du garage (plus haut). Cela ne nous a pas empêché de bien dormir. Au contraire, quel plaisir d'avoir réalisé nous-même cette nouvelle étape... même au prix de nombreuses courbatures et des mains en piètre état sous l'effet conjugué du froid et du ciment.


Poser des pavés 2/3

25/03/2013

Poser les pavés n'est pas bien difficile. Tout dépend du niveau d'exigence sur l'alignement, la planéité, le respect de la pente... Modestement, nous avons seulement souhaité que l'ensemble dalles bétonnées-mortier-pavés supportent notre grosse Picasso. Le test dans quelques jours...



Poser des pavés 1/3

25/03/2013

Dans la dernière série, j'ai relaté l'épisode du coulage des deux dalles de béton. Il restait à poser les pavés. Sur ce cliché, ma femme (qui fait sa première apparition sur ce blog) est accroupie sur l'extrémité de l'une des dalles. Les pavés sont scellés sur 2 ou 3 cm de mortier. Par sécurité, j'ai fait un mélange 50% de sable de 50% de ciment. De part et d'autre de la dalle, les pavés sont simplement posés sur environ 2 cm de sable.


samedi 16 mars 2013

Côté cour 6/6

15/03/2013

Vendredi matin, nous avons été livrés et en 2 heures, les 5 stères sont déjà rangés sur les palettes. Ce que la photo ne montre pas, c'est que les bûches de 25 cm sont entreposées sur 3 rangées sur les deux grandes palettes.



Côté cour 5/6

15/03/2013

Jeudi 14 mars, la neige a presque fondu. Les deux dalles semblent avoir résisté au froid, mais nous décidons de patienter encore une semaine avant de sceller les pavés dessus. Par contre, nous attendons une livraison de 5 stères de bois le lendemain et il est urgent de paver la parcelle accolée au grillage. On pose les pavés sur une couche de sable d'environ 2 cm. Il faut suivre la pente de la dalle et contrôler à la règle et au niveau chaque pavé posé. À proximité du pilier du portail, il a fallu aussi casser un peu de béton à la massette et au burin.



Sur la photo, on peut voir que nous avons fini cette étape et que nous avons déjà installé des palettes sur lesquelles sera stocké le bois.

Côté cour 4/6

15/03/2013



Nous avons coulé la première dalle le dimanche 10 mars, la 2ème dalle le lundi 11 mars. Le lendemain, tout était recouvert de neige. La neige en soi n'est pas un problème, même tombée alors que le béton n'a pas encore pris. Ce qui m'a inquiété, c'est le froid qui s'est installé 24 heures après le coulage : températures comprises entre -5 et -10°. Dans le doute, j'ai recouvert mes deux dalles avec ce que j'ai trouvé : les sacs de béton vides, des bouts de planche et même de la neige.
La photo a été prise juste avant de protéger la dalle de gauche.

Côté cour 3/6

15/03/2013

Dimanche 10 mars, nous avons fini le trottoir (voir billet précédent) et coulé la première dalle. La dalle a une épaisseur qui varie entre 8 et 10 cm. Il a fallu travailler vite et jongler avec une météo peu clémente... et nous ne sommes pas des pros !
Sur ces 8 à 10 cm de béton, il faudra encore fixer des pavés de 6 cm d'épaisseur avec une couche de ciment de 2 cm. Au total, nous avons dû réaliser la veille un coffrage de 9 + 2 + 6 = 17 cm de hauteur. Comme pour le trottoir, nous avons disposé des pierres trouvées en enlevant la terre et placer des treillis en acier pour résister au poids de la voiture.
Sur la photo, c'est mon ami Raphaël qui est à l'ouvrage. Je le remercie. Mon autre ami, Pierre, m'avait initié l'été dernier avec le seuil du portail et les piliers. C'est à mon tour "d'instruire" Raphaël. La transmission m'est très chère...



(suite)

Côté cour 2/6





15/03/2013

Il y a 10 jours, nous avons commencé notre chantier. Nous avons choisi de commencer par le trottoir. Il s'agit d'un trottoir privé qui est donc à notre charge.

Nous avons enlevé le tout-venant à la pioche et à la pelle, récupéré les cailloux suffisamment gros pour économiser le béton et notre énergie. Le coffrage a consisté en un morceau de planche au niveau du pilier intermédiaire (visible sur le cliché). J'ai pensé que couler le béton sur 6 mètres (environ 15 sacs de 30 kg de béton) seraient au-delà de nos forces... Les cailloux replacés sur le trottoir, nous les avons recouverts d'un treillis, puis nous avons coulé le béton (mélangé à la pelle). C'est ma femme qui a réalisé la mise en forme à la truelle... et c'est plutôt réussi !

Sur la photo, il reste à faire un tiers de l'ouvrage, le petit bout de trottoir devant le portillon.




Côté cour 1/6

Les travaux finiront-ils un jour ? "Jamais !" répondent en cœur voisins et amis. Quand une maison (jardin compris) est terminée, après plusieurs années de labeur, il faut déjà penser à l'entretien...
Nous n'en sommes pas encore là. Nous vivons dans cette maison depuis le 2 juillet 2012. Il reste encore beaucoup à faire : une salle de bain à finir (carrelage, peinture, coffrer les tuyauteries, etc.), une chambre à aménager (combles...), des luminaires à brancher, etc. 

Mais tout cela peut attendre. Nous nous attaquons à présent au jardin de devant. Nous sommes fatigués de ramener de la boue à l'intérieur de la maison et dans le garage...

L'existant : 60 mètres carrés de terrain.
Le projet :
1/ Paver l'ensemble de la parcelle à l'exception des espaces représentés en vert sur le croquis ci-dessous.
2/ Réaliser deux dalles bétonnées pour le passage de la voiture. Ces dalles seront par la suite pavées, donc invisibles.
3/ Prévoir deux espaces pour stocker 10 stères de bois.
4/ Conserver quelques espaces pour le gazon, les fleurs, les plantes aromatiques...
5/ Tenir compte de la pente : un mètre de dénivelé, la partie haute se trouvant à gauche.


Chauffage


15/03/2013

Il a beaucoup neigé cet hiver, comme l'atteste cette photo. Mais il a surtout fait très froid. N'ayant pas eu le temps d'installer des radiateurs électriques, nous nous somme chauffés avec un simple poêle à bois (puissance 5 KW) installé au rez-de-chaussée dans le salon. Pour être plus précis, nous avons pu chauffer tout le rez-de-chaussée et les 3 chambres de l'étage à l'exception de la pièce qui se trouve au-dessus du garage. Au total, nous avons pu chauffer plus de 100 mètres carrés.


Et les températures obtenues ? Quand il fait -7°C à l'extérieur, en chauffant 24h sur 24, on obtient 22° dans le salon, environ 20° dans la cuisine, 16° dans le bureau (rez-de-chaussée, fenêtre de droite), 18° à l'étage. Pourquoi la température du bureau est plus froide que dans les chambres du haut ? Simplement, car la chaleur monte par la cage d'escalier et ne franchit pas la porte du bureau qui se trouve derrière la cage d'escalier.
Ce système de chauffage est donc assez contraignant : il faut quand même garder un pull la journée et se lever la nuit une ou deux fois pour alimenter le feu. Mais un feu de bois reste un plaisir renouvelé et économique. Cet hiver nous avons consommé 10 stères de bois environ pour un montant approximatif de 1000€. Ce montant aurait pu être d'environ 800€ si nous n'avions pas consommé ponctuellement du bois humide et si nous n'avions pas eu besoin d'acheter de petites quantités de bois en plus de la livraison de 5 stères.
Pour l'hiver prochain, nous prévoyons 10 stères de bois (710€) + quelques apports de chauffage électrique.

Prise de mesure 2/2




(en construction)

jeudi 14 mars 2013

Courette anglaise 2/2

15/03/2013

La solution n'a pas été simple. Il n'y avait pas de grilles avec des dimensions qui correspondaient à celle des boisseaux. Nous avons donc acheté des boisseaux carrés de 35 cm de côté. Nous les avons tronçonnés pour avoir des rectangles de 35x23 cm. Pour limiter l'intrusion de terres et de feuilles, nous avons emboîté des boisseaux sur 2 étages. Sur la photo, le boisseau du bas est enterré, donc non visible. Enfin, nous avons posé une grille que nous avons également tronçonnée sur un côté pour avoir la bonne longueur. Éventuellement, nous peindrons le boisseau apparent de la couleur du crépi pour le rendre encore plus discret.



Courette anglaise 1/2

15/03/2013

Les bouches d'aération créées ou agrandies, il nous fallait aussi les protéger contre la pluie, la poussière et d'éventuels petits animaux comme les rongeurs. Nous voulions quelque chose de pratique, ne nécessitant pas d'entretien, ou très peu, si possible esthétique... et à moindre frais !

Ci-dessous, nous nous apprêtons à réaliser une courette anglaise. Pour commencer, nous avons déblayé la terre devant la bouche d'aération et cassé un peu de béton au burin.

mercredi 13 mars 2013

Sous-sol humide 6/6

12/03/2013

Fin de l'épisode : Et bien, l'humidité a totalement disparu. Une meilleure aération naturelle et des périscopes ont, semble-t-il, résolu notre problème. Difficile d'imaginer qu'il s'agit là d'un hasard. Le sous-sol, après un printemps pluvieux aurait fini par sécher tout seul, les bouches d'aération n'y étant pour rien... C'est très improbable !

Pour compléter ce tableau, j'ajoute que nous avions nettoyé les 3 portes et les 2 cloisons du sous-sol qui avaient moisi à l'eau savonneuse et javellisée, que nous les avions peintes avec une peinture lessivable pour pièces humides et que nous avions mis des grilles de ventilation dans la partie inférieure de 2 des 3 portes de communication du sous-sol, pour forcer l'air à circuler au niveau du sol.

Côté cour et côté jardin, il nous restera à trouver des dispositifs afin que la pluie et la poussière ne puisse pas pénétrer dans le sous-sol par les bouches d'aération. C'est ce que j'espère pouvoir illustrer prochainement dans une nouvelle série de billets.

Sous-sol humide 5/6

12/03/2013

Les extracteurs n'ayant pas donné de résultats significatifs, nous avons demandé au constructeur de faire quelques aménagements supplémentaires :

1/ Agrandir les 4 bouches existantes et leur donner une forme rectangulaire aux dimensions 40 cm x 10 cm côté Est et conserver une forme circulaire mais de diamètre 25 cm côté Ouest.
2/ Rajouter 2 bouches supplémentaires, une rectangulaire et une circulaire.
3/ Les 3 bouches côté Ouest seraient "périscopiques", c'est-à-dire prolongées par des tubes qui iraient au niveau du sol pour s'assurer que le brassage de l'air ne se fasse plus seulement au niveau du plafond du sous-sol.
Ces travaux ont été acceptés et réalisés fin octobre 2013 :



Ci-dessus, une représentation du sous-sol simplifiée, il manque en effet l'accès par l'escalier, les murs de refend, des cloisons et des portes. J'ai juste voulu représenter les 6 bouches (3 rectangulaires et 3 circulaires) créées par l'entreprise JC Créations à notre demande.




Ci-dessus, une photo d'un des trois périscopes qui permet à l'air extérieur de s'introduire dans le sous-sol, non pas par le haut, mais par le bas, d'où un meilleur brassage de l'air.







Sous-sol humide 4/6

12/03/2013

Recherche de solutions :

Nous avons d'abord pensé à forcer la ventilation naturelle en installant des extracteurs d'air dans 3 des 4 bouches d'aération. Il a fallu agrandir légèrement les 3 bouches d'aération sélectionnées et acheter les extracteurs de diamètre 10 cm.
Inconvénients : chaque extracteur coûte environ 80€. Il faut aussi ajouter le coût d'alimentation électrique. Ces ventilateurs étaient sensés fonctionner 24 heures sur 24...
Résultat : aucun progrès après 2 mois d'utilisation environ. Cette solution provisoire n'a rien réglé et nous sommes restés avec nos doutes...


 

mardi 12 mars 2013

Sous-sol humide 3/6


12/03/2013

En attendant le retour du terrassier, c'est un ouvrier de JC Créations qui finit d'hydrofuger le mur (voir le billet précédent).

Sous-sol humide 2/6


12/03/2013

En juillet 2012, alors que nous essayions d'analyser ce problème d'humidité et d'y trouver un remède, nous avons pensé qu'au moins une partie de la responsabilité incombait au terrassier (sous-traitant de notre constructeur) :

En aval du terrain (je rappelle que la maison a été construite sur un terrain pentu), une partie de ce mur du sous-sol n'a pas été hydrofugée, le drainage vertical (Delta MS) n'a pas été correctement fixé et la bouche d'aération était à moitié obturée par le bandeau qui fixe le Delta MS. Tout cela est visible sur cette photo prise en juillet dernier. 

Sous-sol humide 1/6

12/03/2013

Attention, dans cette série de 6 billets, je relate un problème qui s'est déroulé entre juin et octobre 2012. Petit résumé des opérations :
  • Juin : humidité constatée dans le sous-sol
  • Juillet : le sous-sol est vidé, les portes et les cloisons sont nettoyées et peintes, des grilles de ventilation sont posées en bas des portes de communication du sous-sol
  • Août : nous équipons 3 des 4 bouches d'aération avec des extracteurs + hydrofugeage d'un morceau de mur
  • Septembre : le terrassier répare le drainage vertical, dégage 2 des 4 bouches d'aération qui étaient en partie obturée
  • Octobre : l'entreprise JC Créations agrandit les 4 bouches existantes, en crée 2 nouvelles, ajoutent 3 "périscopes"

Parmi les difficultés auxquelles nous avons dû faire face, il faut mentionner le sous-sol humide.
Quand la maison nous a été livrée, le 12 avril 2012, nous n'avons rien remarqué de particulier. Nous avons ensuite effectué plusieurs déménagements et entreposé de nombreux cartons et toutes sortes d'affaires, y compris des vêtements, au sous-sol sur une surface d'environ 20 mètres carrés.

Bien mal nous en prit, car dès le début du mois de juin, nous avons constaté que la plupart de nos affaires avait moisi. Les 3 portes du sous-sol étaient également couvertes de moisissures, ainsi qu'une cloison de placo, pourtant hydrofugée.
Il nous a fallu débarrasser le sous-sol, jeter ce qui n'était plus récupérable, nettoyer et faire sécher ce qui pouvait l'être et méditer sur les causes de ce désastre.
Explications possibles :
1/ Le printemps 2012 a été extrêmement pluvieux. Il a plu du mois d'avril jusqu'à la mi juillet, presque sans arrêt. Le terrain était imbibé d'eau. Ce n'est certes pas une explication satisfaisante pour notre problème d'humidité, mais cette pluviosité a certainement aggravé la situation.
2/ Nous nous sommes bien sûr demandé si le drainage avait été bien réalisé. J'étais présent et j'ai même photographié les travaux de drainage horizontal et vertical. Voir les deux séries suivantes :
Sauf que j'avais manqué une étape : la mise en place des mini-puisards coté cour et côté jardin. Le terrassier avait-il mis une épaisseur de gravier suffisante sous les mini-puisards ? Avait-il disposé les mini-puisards à une profondeur suffisante ? Dans ce genre de situation, toutes les questions peuvent et doivent être posées, même celles qui fâchent...
3/ Nous nous sommes demandé si les murs extérieurs avaient été correctement hydrofugés ou si un autre vice de construction était la cause de cette humidité.
4/ Nous avons mis en doute la taille des bouches d'aération. L'entreprise avait réalisé 4 bouches, à chaque angle, pour une surface de plus de 80 mètres carrés, ce qui est d'ailleurs conforme à la réglementation.
5/ Nous nous sommes enfin interrogés si la nature du sol, argileuse, et la proximité avec la Marne ne permettaient pas d'obtenir un sous-sol enterré (non accessible de l'extérieur) sec. Dans ce cas, nous aurions entrepris des travaux coûteux et inutiles... Il ne nous resterait plus comme option d'isoler le sous-sol, de le chauffer et d'y mettre une VMC, avec des dépenses considérables. Cette dernière hypothèse nous a semblé la plus plausible, hypothèse confirmée par une petite enquête dans mon quartier : les caves enterrées sont rares et même les sous-sols ayant une rampe d'accès pour garer une voiture sont toujours un peu humides, d'après les voisins...

Pour compléter, j'ajoute que nous avons testé l'humidité des murs du sous-sol. Elle était d'environ 1%, donc curieusement très faible, et que la réglementation "DTU 20-1" a bien été respectée.