samedi 24 décembre 2011

Couverture 5/5

23/12/2011

Dernier détail, les couvreurs ont aussi posé toutes les gouttières. Elles ne sont pas en zinc mais en PVC.

Couverture 4/5

23/12/2011

Sur ce cliché, on voit bien le mortier qui a été disposé sur 2 lignes parallèles. Encore un peu de mortier en haut de l'arase, et le couvreur pourra disposer les tuiles.

Couverture 3/5

23/12/2011

Sur ce cliché, l'ouvrier est en train de fixer  une "bande à rabat" en zinc pour éviter les possibles fissures entre les tuiles et la charpente.

Couverture 2/5

23/12/2011

Le couvreur, qui est aussi le patron, commence par poser toutes les tuiles sur les arases. Ces tuiles, couleur "champagne" sont scellées sur les arases avec du mortier et clouées sur les liteaux.
Les liteaux sont tous les morceaux de bois de faible section qui ont été cloués sur les chevrons ce matin.
C'est donc le couvreur, et non le charpentier, qui fixe les liteaux. Les liteaux, pourtant en bois, ne font pas partie de la charpente, mais de la couverture.

Couverture 1/5

23/12/2011

La toiture, vue d'une impasse parallèle à notre ruelle, sera bientôt hors d'eau.
Hier, le couvreur est venu seul pour faire tous les tracés.
Ce matin, il est revenu avec deux ouvriers pour poser tous les liteaux qui complètent la charpente.
Cet après-midi, les premières tuiles sont posées.

vendredi 23 décembre 2011

Isolation 3/3

21/12/2011

Pour finir sur l'isolation des murs, parois et cloisons, je vais détailler un peu plus deux parties de la maison : le mur extérieur et les jouées de lucarne. Toutes les précisions qui suivent sont tirées de l'étude thermique qui présente pour chaque partie les matériaux et leurs caractéristiques techniques. Pour faire simple, je mentionnerai le matériau suivi de l'épaisseur en cm, de la conductivité thermique et de la résistance.

A/ Les murs extérieurs
Enduit extérieur : ép = 1,5 cm ; lambda = 2 ; R = 0,008
Thermopierre : ép = 25 cm ; lambda = 0,1 ; R = 2,5
Isolant (laine de verre) : ép = 10 cm ; lambda = 0,032 ; R = 3,1
Lame d'air non ventilée : ép = 0,8 cm ; lambda ( ???) ; R = 0,13
Enduit intérieur (BA13) : ép = 1,3 cm ; lambda = 0,25 ; R = 0,052
Le coefficient U, calculé à partir des données précédentes, est donc de 0,174 W/m2.°C

B/ Les jouées de lucarne
Enduit extérieur : (caractéristiques non communiquées)
Briques de terre cuite alvéolée : (caractéristiques non communiquées)
Isolant (polyuréthane) : ép = 6 ; lambda = 0,023 ; R = 2,609
Enduit intérieur (BA13) : ép = 1,3 cm ; lambda = 0,25 ; R = 0,052
Le coefficient U est de 0,359 W/m2.°C

Si on compare les murs extérieurs et les jouées de lucarne, on constate que les murs extérieurs ont un coefficient de transmission thermique bien meilleur (U = 0,174 W/m2.°C) que les jouées (U = 0,359 W/m2.°C). Pour des raisons techniques, les jouées doivent être de faible épaisseur. Ainsi, les thermopierres de 25 cm d'épaisseur ont été remplacées par des briques de 7 cm et la laine de verre de 10 cm d'épaisseur a été remplacée par du polyuréthane de 6 cm. Le polyuréthane est un meilleur isolant que la laine de verre mais il ne compense pas l'abandon des thermopierres et une plus faible épaisseur d'isolant.

Isolation 2/3

21/12/2011

En ce qui concerne notre projet immobilier, je donne la valeur du coefficient de transmission thermique pour les murs, parois et cloisons suivants :
A/ Mur extérieur : U = O,174
B/ Jouées de lucarne : U = 0,359
C/ Cloison cage d'escalier (entre le sous-sol non isolé et le rdc) : U = 0,394
D/ Parois sous la face d'escalier : U = 0,346
E/ Mur sur garage (entre garage non isolé et séjour) : U = 0,172
F/ Plancher sur sous-sol : U = 0,182
G/ Parois des rampants : U = 0,253
H/ Paroi des plafonds combles perdus : U = 0,144

Une remarque s'impose : Plus les surfaces sont grandes (murs extérieurs, plafonds, plancher, mur du garage) plus les coefficients sont bons, leur valeur étant comprise entre 0,144 et 0,182. À l'inverse, plus les surfaces sont réduites, plus les performances sont faibles. Il s'agit d'un choix du constructeur qui privilégie la qualité de l'isolation des grandes surfaces au détriment des petites qui ont peu d'impact sur les déperditions de chaleur.

mercredi 21 décembre 2011

Isolation 1/3

21/12/2011

Parlons un peu d'isolation. Attention à ne pas prendre ce billet pour parole d'évangile. Je ne suis pas un expert en la matière. Par contre, vous trouverez sur Wikipédia ou sur Effinergie des explications très précises.Tout d'abord, quelques unités et formules indispensables :

A/ Lambda : c'est le coefficient de conductivité thermique. Il est exprimé en watts par mètre-kelvin. Dans la formule ci-dessous, m est égal à l'épaisseur du matériau considéré. Plus la conductivité thermique est faible, meilleur est le pouvoir isolant du matériau.

B/ Résistance thermique (R) : Plus la résistance thermique est élevée, plus le matériau est isolant. Les grandeurs sont les mêmes que dans la formule précédentes.
C/ Coefficient de transmission surfacique (U) : Ce coefficient est pris en compte par les thermiciens qui réalisent les études thermiques. "Il désigne le flux de chaleur qui passe à travers 1m² de paroi avec une différence de température de 1°C entre ses deux faces." U est l'inverse de R, mais il intègre la notion de surface, notion qui n'apparaissait pas dans les deux formules précédentes. Alors cherchez l'erreur... si quelqu'un peut m'expliquer ça, je l'en remercie par avance !

samedi 17 décembre 2011

Solivage (encore)

16/12/2011

J'avais déjà parlé du solivage dans un billet précédent, mais le cliché n'était pas très bon. En voici un meilleur. J'ajoute que parmi les solives qui forment le quadrillage, celle sur laquelle les boulons sont visibles est en fait un entrait retroussé, dont j'ai déjà parlé précédemment.

Conduite de fumée 2/2

16/12/2011

L'extrémité de la conduite de fumée est maintenant coiffée du "chapeau aspirateur béton DP3".
L'arase du pignon est à présent terminée.

Conduite de fumée 1/2

16/12/2011

C'est ma 3ème visite sur le chantier cette semaine. Un record !
Tout au fond, contre le pignon, on peut voir la conduite de fumée dont une partie, au-dessus du solivage, a été couverte d'enduit. Au fait, faut-il dire "conduit de fumée", "conduite de fumée" (mon choix), "conduit de cheminée" ou "conduite de cheminée". Terminologues, à vos dictionnaires !

vendredi 16 décembre 2011

Planches de rive

14/12/2011

Deux planches de rives sont visibles sur ce cliché. Elles sont horizontales et délimitent la base de la charpente et du auvent. Dans la notice descriptive, il est mentionné "planche de rive en sapin en bout de chevronnage". Les gouttières seront fixées sur ces planches de rives.

Solivage

14/12/2011

Ce cliché est pris du rez-de-chaussée par le biais de la cage d'escalier. Dans ma série de billets sur la charpente traditionnelle, j'avais oublié de parler du solivage pour plafond suspendu. Le solivage est bien visible sur la partie droite de la photo et consiste dans l'assemblage des planches horizontales sur lesquelles sera suspendu le faux-plafond.Un meilleur cliché du solivage est visible en cliquant ici.

jeudi 15 décembre 2011

Arase de pignon 5/5


14/12/2011

Pour résumer, une fois les aciers filants placés, le coffrage réalisé, il ne reste plus qu'à couler le béton... Et là, surprise, ce n'est pas du béton, mais un mortier qui donne l'impression d'être à peine mouillé.
Remarque : J'ai un peu triché. Cette photo a été faite le 16 décembre, d'où le changement d'aspect de la conduite de fumée...

Arase de pignon 4/5

14/12/2011

C'est l'extrémité de l'arase. Le coffrage est réalisé avec des bouts de bois de récupération, taillés à la bonne longueur à coup de marteau de charpentier, cloués les uns aux autres. La rapidité avec laquelle les deux ouvriers réalisent le coffrage est sidérante.

Arase de pignon 3/5

14/12/2011

Cette fois, c'est la bonne planche. Elle est fixée par des serre-joints qui prennent appui sur un chevron.
Je remarque au passage que le métier de maçon demande des qualités multiples. Il faut supporter le froid, la pluie, faire des efforts physiques tout en essayant de garder l'équilibre...

Arase de pignon 2/5

14/12/2011

La planche (billet précédent) que l'ouvrier était en train de disposer ne convenait finalement pas. En attendant d'avoir une planche plus convenable, l'ouvrier qui vient de placer les aciers filants est en train de couper à la cisaille ce qui dépasse.

Arase de pignon 1/5

14/12/2011

L'arase permet de mettre le pignon à une hauteur définie.
Après avoir avoir disposé les aciers filants de 8 mm de diamètre dans les parpaings, le maçon réalise le coffrage à l'aide de planches de récupération.

Ferme apparente 4/4

14/12/2011

Arbalétrier et jambe de force.

Ferme apparente 3/4

14/12/2011

Gros plan sur le poinçon et la partie supérieure du "A" de la ferme : l'entrait et les deux arbalétriers.

Ferme apparente 2/4

14/12/2011

La ferme en gros plan. Pour être tout à fait honnête, nous l'avions imaginée plus massive. Je suppose que l'aspect de l'ensemble sera différent après la pose du garde-corps et une couche de vernis. Sinon, la ferme ne sera finalement pas en chêne massif, mais en bois exotique. Le constructeur nous a expliqué que le chêne massif supportait moins bien l'épreuve du temps que le bois exotique. C'est donc un point positif pour nous, d'autant plus que le bois exotique est plus cher et que nous n'aurons pas de surcoût à payer. Personnellement, je regrette un peu l'aspect du chêne massif, sans compter que le bois exotique n'est pas très bon pour le bilan carbone.

Ferme apparente 1/4

14/12/2011

Ça s'accélère sur le chantier : la ferme apparente, le auvent au-dessus de la porte d'entrée et les "jouées" en briques rouges de la lucarne.
Au fait, quelle est l'utilité de la ferme apparente ? Aucune. C'est purement esthétique. Ce n'est pas le cas de l'autre ferme qui supporte toute la toiture de la maison.
À propos des jouées, j'ai été surpris du choix des briques rouges et non des parpaings V-Therm (thermopierres). L'explication se trouve dans mon billet "isolation 3/3".

lundi 12 décembre 2011

Charpente trad. 11/11


09/12/2011

Dans le billet "charpente traditionnelle 8/11", je m'interrogeais sur l'écart d'une rangée de parpaings existant entre le madrier de gauche (plus bas) et le madrier de droite (plus haut). La raison réside dans la présence de la porte qui a obligé le charpentier à mettre le madrier de droite un peu plus haut que prévu, ce qui ne remet pas en cause la solidité de la charpente.
Quelques chiffres : Ils étaient quatre (le patron et 3 ouvriers) pour faire tout ce travail en moins d'un jour et demi. Un arbalétrier pèse 60kg et la charpente supporte 10 tonnes (son propre poids + les tuiles).

dimanche 11 décembre 2011

Charpente trad. 10/11

09/12/2011

Je m'interroge. Comment sont fixés les chevrons sur la panne faîtière ? Sont-ils juste posés ? En fait, ils sont cloués, ce qui ne se voit pas d'en-dessous.


Charpente trad. 9/11

09/12/2011

Voilà un chevron qui a un peu souffert. Apparemment, cela n'aura aucune incidence sur la stabilité de l'ouvrage.

Charpente trad. 8/11

09/12/2011

Il a fallu tailler dans les parpaings pour mettre les pannes en position. Sur ce cliché, on distingue clairement la panne faîtière et les deux pannes intermédiaires, appelés aussi madriers de 7,5x22,5. Il est intéressant de constater que ces deux madriers ne sont pas à la même hauteur : la différence de hauteur correspond à une rangée de parpaings. La raison est dans le billet "11/11".
Encore un détail : pourquoi n'y-a-t-il pas de ferme dans la charpente qui se trouve au-dessus du garage ? La ferme est nécessaire pour une portée de plus de 4 mètres. La largeur du garage est justement de 4 mètres, donc pas de ferme !



Charpente trad. 7/11

09/12/2011

J'ai choisi de mettre ce cliché parce que toutes ces pièces de bois qui semblent partir dans toutes les directions forment une bien belle géométrie.

Charpente trad. 6/11

09/12/2011

Gros plan sur l'arbalétrier et sa jambe de force. La fixation est exclusivement en bois. Elle consiste en un assemblage par tenon-mortaise et deux chevilles. Cet assemblage sans clous et sans boulonnage est possible car il ne travaille pas en traction.

Charpente trad. 5/11

09/12/2011

Ce cliché représente la partie droite de l'entrait (voir "Charpente 4/10"). Il est boulonné sur l'arbalétrier, grosse pièce de bois inclinée. Toutes les autres pièces de bois, d'une couleur tirant sur le jaune, également inclinées, sont des chevrons.

Charpente trad. 4/11

11/12/2011

Il existe plusieurs déclinaisons de la charpente traditionnelle. La nôtre est appelée "ferme en A" ou "ferme à combles", car ce type de fermes permet de rendre habitable les combles. Sur cette photo, la partie supérieure du "A" est bien visible. La grosse pièce de bois horizontale qui forme la barre du "A" est un entrait retroussé. Les deux jambes du "A" sont des arbalétriers. La pièce de bois verticale comprise dans le triangle est un poinçon.
La fixation de tous les éléments de la charpente se fait par boulonnage, par clouage et par liaison tenon-mortaise et chevilles. Les fermes à entraits retroussés s'utilisent pour les combles habitables. La partie inférieure des arbalétriers est soulagée par des jambes de force (non visibles sur ce cliché).


Charpente trad. 3/11



11/12/2011

La charpente vue de face. À part la ferme apparente au niveau du balcon (par encore assemblée), le bois de la charpente est en sapin du Doubs, traité fongicide et insecticide.

Charpente trad. 2/11

11/12/2011

Sous un autre angle, la charpente qui illumine ce ciel de fin d'automne...
Dans les billets qui suivent, il y aura quelques termes techniques à connaître : panne sablière, panne faîtière, madrier, poinçon, arbalétrier,entrait retroussé, chevron, solivette, liteau, ferme, tenon, mortaise, cheville...

Il y a aussi quelques pages web que je recommande :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Charpente
http://www.crit.archi.fr/web%20folder/bois/bois/5.technologiesinnovantes/charpentesfermes/charpentesfermes.html
http://a21.idata.over-blog.com/500x311/0/28/20/84/Images.4/2009.5/charpente-traditionnelle.jpg
http://www.charpentiers.culture.fr/lexiques/principauxassemblages/tenonetmortaise

Charpente traditionnelle 1/11

11/12/2011

Jeudi matin, le charpentier devait rentrer en action. Il s'agit d'un artisan qui travaille avec notre constructeur. C'est l'une des parties de notre projet qui m'intéressent le plus. J'avais décidé de faire quelques concessions sur le plan professionnel afin d'assister à ce spectacle. Je me suis donc rendu sur le chantier dès que possible, c'est-à-dire vendredi après-midi, pensant qu'après avoir déchargé et hissé le bois, l'artisan devait tout juste avoir commencé l'assemblage. Arrivé vers 15h30, j'ai été stupéfait de constater que l'artisan avait déjà plié bagage et que l'ouvrage était très avancé, le plus gros de la charpente étant déjà assemblé.


Calcul du rayon de la poutre cintrée

11/12/2011

Au rez-de-chaussée, une poutre traverse la maison. Elle repose sur les murs porteurs (côté du pignon nord et du garage) et sur un mur de refend. Le mur de refend et la partie de la poutre qui est cintrée sont visibles ici. Pour des raisons esthétiques, nous avons voulu la partie de la poutre qui traverse le salon en cintre. Le dessin représenté ci-dessus (avec le logiciel gratuit Google Sketchup) représente le calcul de la flèche.
La formule qui permet de déterminer le rayon est la suivante :
C = la largeur du salon, c'est-à-dire entre le mur de refend et le mur du garage : 3,45 mètres
F = la flèche que l'on veut obtenir : 20 cm
Le calcul détermine le rayon qui est de 7539, 06 mm (fait à la calculette).
Le résultat qui s'affiche sur le dessin est de 7539,10 mm. Normal, c'est Google Sketchup qui fait le calcul et qui a sans doute arrondi le résultat au chiffre supérieur.


mercredi 7 décembre 2011

Conduite de fumée 5/5

07/12/2011

Cet élément qui couronne la conduite porte un nom. C'est un "chapeau aspirateur béton DP3".

Conduite de fumée 4/5

07/12/2011

Voici les autres boisseaux "de terre cuite alvéolée" qui formeront l'ensemble de la conduite de fumée. Si on y regarde de très près, une flèche est imprimée par moulage indiquant le haut et le bas. Il y a en effet un sens qu'il faut respecter pour ne pas rejeter la suie à l'extérieur de la conduite.

Conduite de fumée 3/5

07/12/2011

Toujours le même boisseau, en vue de dessus, depuis le plancher du 1er étage.

Conduite de fumée 2/5

07/12/2011

Vu de dessous, le même boisseau accolé à la poutre.

Conduite de fumée 1/5

07/12/2011

Vue sur une partie du rez-de chaussée. La porte au fond sur la droite donne sur le garage. Tout l'espace derrière le mur de refend correspond au futur salon. Au plafond, juste à droite de la poutre cintrée, on voit un élément de la conduite de cheminée, de couleur ocre. Ça s'appelle un boisseau. Toute la conduite est un assemblage de boisseaux par emboitement. Au fait, nous n'aurons pas de cheminée, mais un poêle à bois de faible puissance, mais j'y reviendrai ultérieurement.

Encore les pignons 2/2

07/12/2011

Cette photo est prise en vue de dessus. Elle montre un parpaing raidisseur en gros plan avec des aciers qui ressortent. Ce sont des aciers CH4-10, 10 étant le diamètre en mm des deux tores. Ce parpaing raidisseur est à l'intersection du chaînage périmétrique et du pignon. Dans de prochains billets, quand les travaux auront progressé, j'essaierai d'expliquer comment se fait la liaison entre entre les aciers CH4-10 et d'autres aciers "aciers tores" qui suivent le pourtour du pignon.

Encore les pignons 1/2

07/12/2011

Demain, le charpentier va commencer son ouvrage. La charpente va s'appuyer sur les pignons et c'est le moment de parler un peu des aciers qui vont rigidifier le pourtour des pignons. Qui dit aciers, dit béton. C'est pour ça qu'un "big bag" rempli de mignonnette a été laissé sur le plancher haut.

Plan de masse

07/12/2011

Dans un billet précédent en octobre dernier, j'avais mentionné un problème de limite de propriété avec nos voisins qui nous avaient vendu le terrain. Sur ce cliché, on voit bien la marque rouge qui délimite nos deux propriétés. En plus de déplacer le grillage d'une quinzaine de centimètres, on pourrait même demander aux voisins de détruire une partie de leur muret qui empiète sur notre terrain (tout ce qui est à droite de la marque rouge).

Hourdis endommagés

07/12/2011

Deux hourdis ont été endommagés. En fait, d'autres hourdis, mais aussi des parpaings et autres éléments de construction le seront, souvent volontairement, quand il faudra par exemple faire passer des canalisations ou des câbles. Pour revenir à la photo, les deux hourdis seront "dézingués", c'est-à-dire enlevés (aucun rapport avec le zinc !!!), puis un raccord sera fait au mortier de ciment.

Fin du gros oeuvre 4/4

07/12/2011

Encore photographiée de la rue, la maison montre son 4ème pignon, invisible sur les trois clichés précédents. En y regardant attentivement, on observe un parpaing endommagé, au centre du pignon, à environ un mètre sous la planche. Le chef de chantier m'a rassuré : ce défaut (et bien d'autres) sera colmaté avec un "enduit au mortier de ciment hydrofugé et teinté dans la masse" au cours du ravalement.

Fin du gros oeuvre 3/4

07/12/2011

Encore le balcon, de face et en contre-plongée. Je me vois déjà dessus, le soir, sur ma chaise longue, en train d'écouter les bruits alentours... 

Fin du gros oeuvre 2/4

07/12/2011

Zoom sur le balcon. Quand on est dessus, il semble plus étroit que ce à quoi on s'attendait

Fin du gros oeuvre 1/4

07/12/2011

Les maçons ont quitté le chantier en fin de matinée. Pignons et encuvements sont terminés. Sur ce cliché, en partant de la gauche, on voit le pignon qui surmonte le garage. Le deuxième pignon, un peu plus haut, délimite les combles non habitables (au-dessus du garage) et les combles aménagés. Une porte permet d'accéder entre ces deux parties. Le troisième pignon, perpendiculaire aux autres, délimite la chambre des parents du balcon. Enfin, un quatrième pignon, masqué par le précédent, est identique au deuxième.
Si tout va bien, le charpentier-couvreur prendra le relais dès demain matin. Il lui faudra environ une semaine pour faire la charpente et la couverture. J'ai prévu trois visites de chantier pour suivre cette partie de la construction que j'attends avec impatience. Une fois couverte, la maison sera "hors d'eau".

Précisions et corrections

07/12/2011

Comme prévu, j'ai rencontré aujourd'hui, le chef de chantier. Il a eu la gentillesse de répondre à mes questions sur d'anciens billets qui comportaient des erreurs et des imprécisions. Je viens de réactualiser ces billets. Voir ci-dessous :

mercredi 30 novembre 2011

Géotextile 2/2

30/11/2011

Autre problème de géotextile sur la façade ouest cette fois. Le bord supérieur du géotextile devrait être coincé sous la "garniture". C'était le cas quand notre terrassier avait réalisé le drainage en juin dernier. Le temps a déjà fait son œuvre... mais pas de panique, le terrassier repassera bientôt pour remettre en état et finir le travail.

Géotextile 1/2

30/11/2011

Le chantier de nos futurs et sympathiques voisins a débuté et ça me rappelle bien des souvenirs qui remontent à janvier dernier. Par contre, je me suis aperçu lors de ma précédente visite que la pelleteuse du terrassier avait laissé quelques déchirures sur notre géotextile. J'ai donc appelé la propriétaire qui a appelé son terrassier. C'est avec du gros adhésif que ce dernier a "raccommodé" les déchirures. Bon, nous verrons bien si cette solution est acceptable du point de vue de notre constructeur.
Réponse du chef de chantier : oui, le gros adhésif est une solution satisfaisante qui ne remet pas en cause l'efficacité du drainage vertical.