Façade Est

30/07/2011

Sur cette coupe, la fermette n'est pas visible et c'est bien dommage, mais ça donne une idée de l'aspect de la maison. Pour voir une perspective avec la fermette, cliquez ici.

Plan du 1er étage sous combles

30/07/2011

Palier et salle de bain occupent peu de surface. Nous avons souhaité avoir des chambres plus spacieuses. La pièce à gauche n'est pas comptabilisée dans la surface habitable. Le plafond doit impérativement être à moins d'1,80 mètres de hauteur pour respecter les termes du permis de construire. Nous y avons quand même mis un Velux.

Plan du rez-de-chaussée

30/07/2011

Pas de couloir au rez-de-chaussée pour ne pas gaspiller les mètres carrés. Certains s'offusqueront qu'il faille traverser le coin cuisine pour aller aux toilettes. Nous non...

Plan du sous-sol

30/07/2011

Voilà un sous-sol dont je rêvais : plus de 88m2 pour y mettre toutes sortes de choses inutiles qui mettront les générations futures dans l'embarras. Deux pièces sont créées au sous-sol, à droite. Elles ne sont pas comptabilisées dans la surface habitable car elles n'ont pas de fenêtres. Cliquez sur le plan pour l'agrandir !

Serre-joint

25/07/2011

Dans un billet précédent, je n'avais pas apprécié que le grutier brise un morceau de parpaing lors de la livraison des matériaux. Mardi dernier, je me suis aperçu que les ouvriers sont parfois amenés à briser volontairement un parpaing. Dans le cas présent, il s'agissait de faire tenir deux planches pour un coffrage avec un serre-joint. Pour y parvenir, ils ont simplement percé le parpaing de part en part pour y placer le serre-joint. Surprenant !

Finition du drainage vertical 5/5

26/07/2011

Si tous les murs extérieurs du sous-sol ont un drainage vertical, seuls les deux murs de façade ont un drainage horizontal. Le fossé remblayé, on ne voit plus que l'extrémité du drain qui ressort en amont de chaque façade, provisoirement bouché avec de l'adhésif.

Finition du drainage vertical 4/5

26/07/2011

On avait oublié 3 des 4 trous d'aération derrière le Delta MS. Il a donc fallu découper le Delta MS avec de gros ciseaux.

Finition du drainage vertical 3/5

26/07/2011

Une fois les perçages réalisés, il suffit d'enfoncer des "vis à frapper" pour fixer définitivement le profil et le Delta MS sur le mur. Tout comme pour la photo précédente  "Finition (...) 2/5", il y a très peu de place entre le mur et une palette de parpaings VTherm. Le terrassier n'a donc pas pu percer perpendiculairement au mur, faute de recul.

Finition du drainage vertical 2/5

26/07/2011

On voit le terrassier en train de percer le profil et le mur à la fois. Le Delta MS (la couche alvéolée) est plaqué sur le mur par le profil.

Finition du drainage vertical 1/5

26/07/2011

J'avais rendez-vous avec les terrassiers à 9h ce matin pour la finition du drainage vertical qui consiste à fixer sur les murs du sous-sol le revêtement "Delta MS" avec des "vis à frapper". Cette photo montre le mur côté Sud. Comme les terrassiers étaient arrivés un peu plus tôt que prévu, je n'ai pas pu les voir à l'œuvre, mais je sais qu'ils ont eu toutes les peines du monde à percer le mur à cause de l'étroitesse du fossé.

Visite chez le constructeur

19/07/2011

Vingt mois ont passé depuis notre première et précédente visite aux bureaux de notre constructeur JC Créations. Les bureaux sont situés sur le site de Domexpo, à Mareuil-les-Meaux, près de Meaux dans l'Essonne. Jacques Chabaud, le chef d'entreprise, nous reçoit et nous abordons les derniers aspects de notre projet immobilier.

1/ Choix des prises électriques, téléphoniques et de télévision

À deux petites modifications près, ce qui était prévu nous convient parfaitement. Nous apprenons que les deux prises de 32A et de 20A sont prévues respectivement pour la plaque électrique et pour le four. Tous les autres appareils électriques que l'on trouve dans une maison fonctionnent avec une intensité de 12A. Et en écrivant ce billet, je m'aperçois que nous avons oublié de rajouter une prise pour le lave-linge qui est prévu dans la salle d'eau du rez-de-chaussée. Tout ça pour dire qu'un projet ne cesse d'évoluer en fonction des oublis, des idées qui surgissent à notre esprit. Afin de se protéger contre les abus des clients, les constructeurs doivent mettre  des dates butoir au-delà desquelles certaines modifications ne sont plus possibles.

2/ Choix du carrelage du rez-de-chaussée

Nous choisissons seulement parmi les modèles prévus dans la notice descriptive, c'est-à-dire qui ne demandent pas de surcoût.

Ci-dessus, le carreau choisi pour les pièces du bas, à l'exception de la salle d'eau. Au prix prévu, il faudra rajouter 8€ du mètre carré pour une pose en diagonale (demandée par ma femme) et non alignée aux murs. Comme la surface à carreler est de 58,37 mètres carrés, il faudra rajouter 466,96€.

3/ Choix du carrelage pour les pièces humides : salle d'eau et salle de bain

C'est bien ce carreau que nous avions choisi hier, mais ma femme s'étant rétractée ce matin (la nuit est-elle vraiment bonne conseillère ?), c'est un gris foncé qui est retenu. En matière d'esthétique, c'est ma femme qui est aux commandes. Moi, je me contente de veiller à ce que les coûts restent dans le raisonnable...

4/ Choix des sanitaires

Inutile de mettre de photos, ils seront blancs et trancheront avec le gris foncé du carrelage.

5/ Choix du crépi

C'est un crépi gratté d'une couleur qui tirerait sur le beige, beige "chaud" ajouterait ma femme. En tout cas, rien à voir avec une représentation de la maison au crépi jaunâtre que j'avais mise en ligne il y a bien longtemps.

Schéma d'implantation des poutrelles

18/07/2011

Ce n'est pas vraiment le plan du rez-de-chaussée, même si ça y ressemble. C'est une coupe du rez-de-chaussée au niveau du plafond. À gauche, il y a le garage et à droite le salon coupé en deux par la poutre. Sur ce schéma, on a voulu visualisé toutes les poutrelles qui seront bientôt installées.

Liaison des aciers

18/07/2011

Ce cliché correspond à l'intersection de la poutre transversale et du mur porteur côté Nord. En fait, c'est presque le même cliché que celui qui figure dans le billet précédent. Le parpaing qui reçoit la poutre a une forme évidée particulière et l'ensemble est appelé "sommier". J'en ai déjà beaucoup parlé, mais cette photo est assez explicite et mérite de figurer sur le blog.

Parpaings raidisseurs

18/07/2011

Pour prendre ce cliché, comme pour les deux précédents, je suis perché sur l'échafaudage. Les parties évidées de chaque parpaing doivent être parfaitement alignées pour que les aciers puissent atteindre le plancher du rez-de-chaussée, 2,45 mètres plus bas.

Poutre transversale 2/2

18/07/2011

La même poutre en gros plan pendant le coulage. Les sceaux de béton sont hissés à la force des bras, comme au bon vieux temps.

Poutre transversale 1/2

18/07/2011

Dans deux billets du 13 juillet dernier, je parlais des "sommiers" lieux de rencontre entre l'extrémité des poutres et les blocs spéciaux qui les reçoivent. Les deux sommiers, un à chaque extrémité, ne sont pas visibles sur cette photo, pas plus que le petit mur de refend dissimulé par le coffrage. Par contre, on peut voir ce dernier dans presque toute sa longueur, c'est-à-dire 10 mètres. L'ouvrier est en train de rajouter des serre-joints pour consolider le coffrage, vérifier que l'alignement est correct. Les aciers sont déjà disposés.

Déchargement 6/6

18/07/2011

Pour conclure sur le déchargement des matériaux, voilà comment les poutrelles ont été disposées, en équilibre sur deux murs perpendiculaires. C'est sans doute surprenant, mais le grutier fait ce qu'il peut en fonction de la configuration du chantier et des obstacles, tels les câbles électriques.

Et pour en finir avec les poutrelles, il y en a cinq sortes. Sur ce cliché, on voit que les poutrelles du bas ont des aciers de plus grande section que celles du dessus. Elles sont logiquement plus longues.

Déchargement 5/6

18/07/2011
 

Les marques blanches attestent que le muret a bien été heurté. Les marques en elles-mêmes ne son pas gênantes. Ce qui est plus problématique, c'est que par trois fois, et à deux endroits éloignés, le muret a été heurté. Difficile de dire dans quelle mesure il a été détérioré, mais la question d'un dédommagement est posée.

Sinon, deux poutrelles et environ huit blocs VTherm ont été endommagés et ne sont plus utilisables...

Déchargement 4/6

18/07/2011

Cette fois-ci, sur les conseils des ouvriers, le grutier tente de déplacer d'autres poutrelles en passant entre le muret et les câbles électriques. En regardant attentivement à l'extrémité, on voit que les poutrelles heurtent le muret.

Déchargement 3/6

18/07/2011

L'opération précédente ne se termine pas trop mal. Un seul parpaing a été endommagé. Un peu de "colle" remplacera le morceau brisé.

Petite remarque au passage. C'est le mur gauche du garage qui n'est pas isolé. Le matériau est pourtant du VTherm dont j'ai parlé la semaine dernière. Ce matériau étant coûteux pour ses performances thermiques, pourquoi ne pas avoir utilisé de banals parpaings de béton ? La réponse dans un prochain billet car nous avons un rendez-vous avec notre constructeur demain.

Déchargement 2/6

18/07/2011

Le grutier a d'abord choisi de faire passer les poutrelles par-dessus les câbles électriques (non visibles sur cette photo). Après plusieurs tentatives, il y réussit en les faisant fléchir un peu mais sans dommages apparents. J'ai vaguement imaginé que les poteaux électriques allaient s'abattre sur la construction mais ça ne s'est heureusement pas produit. Il s'agit maintenant de les poser sur les murs porteurs du garage pour limiter la manutention de ces poutrelles par les ouvriers. Là encore, il s'y reprend à plusieurs fois et l'ambiance devient électrique entre les ouvriers et le grutier.

Déchargement 1/6

18/07/2011

Six billets consacrés à un banal déchargement de parpaings et de poutrelles, est-ce exagéré ? Non, car il y aura de petits dégâts et ça mérite bien quelques explications.

Le problème est double. D'une part, nous n'avons pas fait abattre le muret ajouré qui est en bon état et soulagera nos finances pendant quelques années. D'autre part, il y a la présence de câbles électriques. Le grutier va donc devoir choisir entre faire passer les palettes par-dessus les câbles électriques ou bien entre les câbles et le muret. Dans tous les cas, cette opération qui consiste à décharger à l'aide d'un bras articulé commandé par une radiocommande demande une certaine habileté...

Statistiques...

13/07/2011
 

4400 pages de ce blog ont été consultées depuis février. C'est plutôt bien pour un blog familial, sans prétention ! Par ailleurs, très peu de commentaires sur le blog. Généralement, les réactions arrivent directement sur ma messagerie perso.

Pour être honnête, je n'ai jamais pu me décider sur l'objectif de ce blog : Souvenir d'un projet de famille ? Expérience à faire partager avec d'autres ? (j'ai moi-même visiter beaucoup d'autres blogs similaires au mien) Outils pédagogique pour mes élèves de 5ème et 4ème ? (là j'hésite encore car c'est quand même un projet familial et privé...).

Des parpaings venus d'ailleurs

13/07/2011

Ils ne viennent pas de la lune, mais ils nous ont coûté 4000€ de plus que des parpaings ordinaires. Les "blocs Vtherm" ont en effet une très bonne résistance thermique. Pour plus de précisions, cliquer sur ce lien. C'est grâce à ce matériau que nous avons obtenu l'attestation THPE "Très haute performance énergétique" et un dépassement du COS auprès de la mairie.

Rez-de-chaussée 7/7

13/07/2011

Dans le billet précédent, j'ai montré qu'il fallait mettre les parpaings à longueur quand on arrive à une fenêtre par exemple. C'est à la scie électrique qu'on met les parpaings à la longueur voulue. Cette même scie électrique sert aussi à ébavurer le parpaing qui vient d'être scié par un "balayage horizontal" comme le montre la photo.

Rez-de-chaussée 6/7

13/07/2011

En observant attentivement la photo, on remarque que les parpaings n'ont pas toujours la bonne hauteur ni la bonne longueur. Pour la hauteur, on dispose de deux tailles : 25cm et 15cm. Pour la longueur, ils font tous 50cm. Il faut donc les mettre à la bonne longueur à chaque fois que c'est nécessaire en les sciant. C'est l'objet du billet suivant.

Rez-de-chaussée 5/7

13/07/2011

De nouveau le même parpaing raidisseur pris en contre-plongée. Le "U" est parfaitement visible sous cet angle.

Autre détail à noter : les autres parpaings qui se trouvent sous celui en "U" sont également raidisseurs. Si le trou intérieur n'est pas visible, les parpaings ont une petite rainure verticale, visible sur la photo, qui permet de les identifier.

Rez-de-chaussée 4/7

13/07/2011

Gros plan sur un parpaing raidisseur un peu particulier. J'en avais déjà parlé dans plusieurs billets "Murs de soutènement". Celui-là, en plus du trou vertical dans lequel sera coulé le béton armé, possède un évidement en forme de "U" sur sa face gauche. L'extrémité de la poutre vient s'insérer dans cet évidement et c'est l'ensemble qui est appelé "sommier". La poutre, le mur de refend et les murs extérieurs supportent le plafond et tout ce qui se trouve au-dessus (encuvement, combles et toiture).

Rez-de-chaussée 3/7

13/07/2011

Qu'est-ce qui tient le poids de la structure ? Les murs extérieurs, le bout de mur de refend (en plein milieu) et la poutre (prochaine étape des travaux) qui prendra appui sur le mur de refend.

Rez-de-chaussée 2/7

13/07/2011

La façade arrière photographiée de chez nos futurs voisins. De gauche à droite :
* La fenêtre de la salle d'eau ;
* La fenêtre de la cuisine ;
* La porte-fenêtre du séjour, large de 1,80m ;
* La porte arrière du garage.

Rez-de-chaussée 1/7

13/07/2011

En l'espace de quelques jours, les murs on poussé. Sur ce cliché, côté rue, en partant de la droite :
* La fenêtre du bureau
* La fenêtre de l'entrée
* La porte d'entrée
* La porte-fenêtre du séjour
La porte du garage n'est pas visible car le garage est un peu en retrait, derrière le "L".
L'aspect technique a déjà été traité dans la partie "Les murs de soutènement 1/8 à 8/8". Les linteaux ayant été coulés la veille, des étais et des planches les soutiennent.

Sous-sol

13/07/2011

Nous aurons un grand sous-sol : 88,58 m2. Toujours utile pour y mettre toutes sortes de choses, il faut bien le dire rarement utilisées, voire tout-à-fait inutiles. Un lieu de stockage conséquent et accessible facilement, c'est sans doute ce qui nous a le plus manqué dans notre appartement parisien. Le sous-sol est accessible uniquement par un escalier qui débouche dans l'entrée car le garage n'est pas dans le sous-sol mais accolé à la maison. Un sous-sol avec rampe d'accès nous aurait fait perdre trop de terrain. L'escabeau est à l'emplacement du futur escalier. Cette partie du sous-sol représente environ 40% de sa surface totale.

Le drainage, encore...

13/07/2011

Le 4 juillet dernier, j'ai écrit quatre billets sur le drainage, le vertical et l'horizontal, sur les façades avant et arrière de la maison. Aujourd'hui en retournant sur le terrain, je me suis aperçu qu'un drainage vertical avait été disposé également côté pignon en aval du terrain. Nous sommes en limite de propriété et le fossé qui a été creusé est situé sur le terrain de nos futurs voisins. Le fossé est étroit mais suffisant pour réaliser ce drainage vertical.

Lexique

13/07/2011

J'aurais dû y penser plus tôt, mais mieux vaut tard que jamais. Je propose un petit lexique en ligne afin d'éviter les ambiguïtés sur les termes utilisés. Tous les corps de métiers sont concernés. Les définitions sont prises sur Wikipedia ou bien rédigée par moi-même afin d'être les plus simples possibles. Le classement alphabétique s'impose. Ce lexique, limité aux besoins du blog, est en construction et le restera. Je n'ai pas vocation à devenir terminologue...

Abréviations utilisées :

tht : termes utilisés par les hommes de terrain (maçons...).
wiki : Wikipédia.

arase : (wiki) L'arase est le niveau supérieur d'un ouvrage de maçonnerie, généralement mis bien à plat, servant de base pour la suite de la construction. / Dernière assise de niveau d'un mur ou d'une partie de mur dressé de façon à supporter d'autres matériaux.
chaise : (tht) Voir mon billet "Les fondations 1/3" du 16/02/2011
molaire : (tht) Voir mon billet "Et c'est parti !" du 06/02/2011
sommier : (tht) Il désigne l'ensemble constitué par l'extrémité de la poutre et un bloc spécial de VTherm. La poutre en béton armé vient s'appuyer sur un parpaing raidisseur avec une entaille en forme de "U". Voir mon billet "Rez-de-chaussée 4/7 et 5/7" du 13 juillet 2011
 

Drainage 4/4

04/07/2011

Cette opération consiste à déverser du gravillon sur le drain.

Concrètement, l'outil de la pelleteuse attrape un morceau du sac et l'amène en surplomb du fossé. Un ouvrier éventre le sac à sa base et le gravillon se déverse. Le conducteur de la pelleteuse n'a plus qu'à manœuvrer pour répartir le gravillon sur le drain. Vite fait bien fait !

Drainage 3/4

04/07/2011

Dans le billet précédent, j'expliquais qu'après s'être infiltrée dans le sol, l'eau de pluie  traverse successivement le Delta MS, les gravillons et les fentes du drain. Une fois dans le drain, l'eau s'écoule en aval et va se déverser dans un mini-puisard. Manque de chance, j'ai dû m'absenter une vingtaine de minutes et je n'ai pas pu voir la pose du mini-puisard. Je vais quand même décrire ce que j'ai compris :

1/ On pose vers l'aval du terrain une première pièce maçonnée de forme carrée en béton de 55x55x30. Voir la pièce au centre de la photo.

2/ On pose une seconde pièce maçonnée sur la première. Ces deux pièces constituent le corps du mini-puisard. Il fait 60 cm de hauteur (2 x 30 cm).

3/ On place l'extrémité du drain dans le "U" de la pièce maçonnée du haut (également visible sur la photo). Le drain étant à environ 2,50 mètres du sol, le haut du mini-puisard doit se trouver légèrement plus bas.

4/ On place un couvercle maçonnée de 60x60 pour couvrir le mini-puisard, puis on remblaie le fossé.

En fait, ce système est utile quand le terrain est imbibé d'eau. L'eau drainée va se déverser dans le mini-puisard, 60 cm plus bas que le mur du sous-sol.

Comme il y a deux drains, un côté rue et un côté jardin arrière, il y a deux mini-puisards.

Pour la devinette, ma participation symbolique a consisté à scier 5 ou 6 fentes dans l'un des drains...

Drainage 2/4

04/07/2011

Sur ce cliché, les deux types de drainage sont visibles.

1/ Le drainage vertical : la couche alvéolée, brunâtre, en polyéthylène qui protège le mur des infiltrations.

2/ Le drainage horizontal : tous les matériaux qui interviennent dans le drainage horizontal sont observables. Au fond du remblai a été disposé le drain, sorte de long tuyau de PVC, partiellement scié tous les 20 cm afin que l'eau y pénètre sans laisser entrer le gravillon. Le drain est enseveli par le gravillon. L'ensemble, drain + gravillon, est lui même recouvert par une couche de géotextile de couleur blanche. Le géotextile ne laisse filtrer que l'eau. Enfin, le terrassier remblaie le fossé avec la terre amassée lors des fondations. Ainsi, quand il pleut, l'eau est absorbée par la terre végétale et traverse la couche de géotextile à 2,50 mètres de profondeur environ. Puis, elle passe à travers le gravillon et pénètre enfin le drain par les fentes. Au fait, le terrain étant pentu, le drain suit la pente naturelle du fossé. L'eau s'accumule donc en aval à l'extrémité du drain. Que devient-elle ? C'est ce que j'explique dans le billet suivant.

Petite devinette : Je ne me suis pas contenté de prendre des notes et des clichés. Je suis intervenu sur le drainage, très modestement. Qu'ai-je fait ? La réponse dans le billet suivant.

Drainage 1/4

04/07/2011

Aujourd'hui, les travaux de drainage périmétrique vertical et horizontal ont été réalisés.

Tout d'abord, le drainage vertical. Ça consiste à fixer directement sur les parpaings de béton à l'aide de clous spéciaux un matériau, du polyéthylène, imperméable et imputrescible, appelé "Delta MS". Les murs sont en théorie protégés à vie contre l'humidité. Seuls deux des murs enterrés sont entièrement protégés par une nappe de Delta MS. L'opération est partiellement possible sur les murs en limite de propriété.