vendredi 8 août 2014

Fin du blog

En juillet 2009, j'ai commencé ce blog. Il y a plus de 5 ans... Je repense à toutes les épreuves : les tromperies de Véolia, le mauvais temps, les relations qui se tendent avec les propriétaires, nos voisins... et j'en passe. Mais que de joies aussi : voir les fondations et les premiers murs apparaître, la dalle de béton... la magnifique charpente, la couverture... et tous les travaux que nous avons nous même réalisés, avec l'électricité et l'outillage des voisins : Merci à M. K, à Michel, à Carine et Vincent. Et puis les amis qui ont contribué aux travaux : Pierre qui a diminué la facture de beaucoup, Raphaël, Michèle, Alain, mon père, pour citer les principaux. Enfin, merci à tous ceux qui m'ont encouragé ou proposé une aide qui ne s'est pas matérialisée pour des raisons diverses et variées. Il y en a trop pour les citer.

Fin des travaux 4/4

Début août 2014

Le mur étant fini de notre côté, j'en ai profité pour démonter le cabanon et le mettre dans sa position définitive, conformément au permis de construire modificatif.

Le jardin paraît être plus grand. Enfin, nous avons fini nos travaux à quelques broutilles près. Certains diront que les travaux ne finissent jamais. Ce n'est pas faux. Nous commençons à réfléchir à une véranda à l'emplacement de la terrasse (ou à une terrasse fermée) pour l'été 2015. Et puis, après 2 années passées dans cette maison, la peinture à certains endroits de la fermette commence à s'écailler. En 2016 ou 2017, il faudra reprendre les pinceaux...

Fin des travaux 3/4

Début août 2014

Dimanche 3 août, avec l'aide de mon ami Alain, nous avons peint le mur de notre côté. Une sous-couche "fixante" blanche, puis une peinture monocouche au siloxane couleur grès jaune. Nous sommes un peu déçus du résultat car nous ne nous attendions pas à quelque chose de si foncé... Encore une fois, l'aspect esthétique importe peu. Un cerisier (visible derrière la piscine) et un potager (à la place de la piscine) cacheront le mur dans le futur.
J'ai écrit à nos voisins pour demander l'autorisation (droit d'échelle) de peindre notre mur depuis leur propriété. Pas de réponse pour l'instant.

Fin des travaux 2/4

Fin juillet 2014

J'ai pris cette photo pour mettre en évidence la marque rouge (au centre du cliché) qui délimite les 2 propriétés. Comme je l'ai écrit précédemment, une petite bande comprise entre 5 et 10 cm nous appartient sur ce côté du mur. Nul doute que nos voisins enlèveront prochainement leur brise-vue et s'accapareront de cette parcelle. C'est d'ailleurs nous qui leur donneront l'opportunité d'enlever le brise-vue, car il nous appartient de mettre une peinture sur les 2 faces du mur afin de les protéger des effets de la pluie. Affaire à suivre donc.

Fin des travaux 1/4

Fin juillet 2014

J'avais expliqué dans des billets précédents que nous avions laissé volontairement le mur arrière non couvert car nous n'avions pas encore "décidé" de la hauteur définitive de ce mur. En fait, c'est assez complexe. Si nous prenons en compte le terrain avant son remblaiement, il manque 15 cm (moins d'une hauteur de parpaings). Si nous prenons en compte le terrain après remblaiement, c'est 60 cm (soit 3 rangées de parpaings) qu'il manque. J'ai mis "décidé" entre guillemets, car il ne nous appartient pas de décider mais de construire selon ce qui figure dans le permis de construire modificatif. Hors, nous avions compris, après avoir rencontré un conseiller des services de l'urbanisme, qu'on prenait le terrain en l'état, donc après son remblaiement. Même discours du côté de notre juriste. Finalement, le discours semble avoir changé et nous avons retenu l'hypothèse "avant remblaiement". Il nous aurait donc fallu monter notre mur de 15 cm. Plutôt compliqué, car nous aurions dû faire un coffrage et bétonner. Comme notre mur est déjà assez haut et que les services de l'urbanisme sont plutôt tolérants, nous avons finalement décidé de le laisser tel qu'il est. 

Pour le couvrir, comme il s'agit d'un mur qui sera caché par le cabanon et la verdure, nous avons décidé d'utiliser des tuiles de récupération qu'un voisin nous a donné. Les tuiles étant trop longues, en concertation avec les services de l'urbanisme, je les les ais raccourcies de quelques centimètres à la tronçonneuse. Voilà le résultat. Pas très esthétique, mais le but était de protéger le mur de la pluie.


Stockage du bois 2/2

Fin juin 2014


Le 2ème abris-bois est un peu moins long : moins de 3 mètres, mais avec 3 rangées de buchettes d'environ 25-30 cm, il y a là environ 5 stères de bois. Au total, 12 stères de bois, de quoi tenir un hiver très rude.
Dans le carré de terre devant l'abris-bois, nous avons planté 2 arbres fruitiers : un poirier à gauche et un nectarinier à droite.
Le mur de clôture sera peint au printemps 2015, quand le bois aura été consommé.

Stockage du bois 1/2

Fin juin 2014

Dans des billets précédents, j'ai déjà parlé des abris-bois extérieurs, mais je ne peux m'empêcher de publier 2 nouvelles photos avec du bois stocké. Il y a environ 7 stères de bois de ce côté-là.

mercredi 11 juin 2014

Se débarrasser de ses cailloux 2/2

11/06/2014


En complément du cliché précédent, voici notre petit drainage : 25 cm de largeur pour une vingtaine de cm de profondeur.

Se débarrasser de ses cailloux 1/2

11/06/2014


Entre les cailloux de notre terrain (que j'ai patiemment ramassés lors de la fondation du mur privatif avant) et le gravier qui nous restait des travaux du mur de soutènement, il fallait bien trouver des solutions pour s'en débarrasser, sans perdre son temps à la décharge. Et bien, nous en avons utilisé pas mal pour drainer la pluie qui tombe sur la partie de notre propriété entre la rue et notre maison, que nous appelons le "côté cour".

Abris-bûches extérieurs 2/2

11/06/2014

Et voici le 2ème abris-bois, tout au fond devant notre mur privatif. Finalement, les montants sont un peu trop hauts. Je les couperai d'une trentaine de centimètres dans les mois à venir.

Abris-bûches extérieurs 1/2

11/06/2014


Il nous faut stocker au moins 10 stères de bois pour tenir toute une saison. Généralement, on chauffe à partir du début novembre et ça dure jusqu'en avril. 95% de notre consommation pour chauffer la maison se fait par la combustion du bois.
Sur la photo, vous pouvez voir l'abris-bûches avant la livraison du bois. Les 6 poteaux sont en bois et proviennent d'un magasin de bricolage. Les morceaux transversaux sont issus de vieilles palettes que j'ai eu la bonne idée de ne pas jeter plus tôt. Le tout a été peint avec un reste de 'brun de Normandie" qui date du printemps 2012, lasure que nous avions utilisée pour les volets et la fermette.

Carreler la terrasse 3/3

11/06/2014


Voilà le résultat. La terrasse semble un peu blanchâtre. Le nettoyage du carrelage (après la réalisation des joints) n'est pas terminé. Tout s'explique.

Carreler la terrasse 2/3

11/06/2014

Une fois le carrelage posé, il faut encore faire les joints. Ma femme utilise une raclette à vitre pour étaler. Le plus compliqué n'est pas de faire les joints mais de nettoyer la terrasse de la colle résiduelle.

Carreler la terrasse 1/3

11/06/2014


Petit rappel : la dalle a été faite début novembre 2013. Nous n'avions pas poursuivi les travaux car la météo n'était pas très favorable : pour poser du carrelage, il faut une température supérieure à 10° et il ne faut pas de pluie. Et puis, nous ne nous sentions pas capable de faire la chape (entre la dalle et le carrelage). Finalement, l'ami qui m'a aidé pour faire les 2 murs extérieurs a aussi réalisé la chape en avril dernier.

Il ne reste plus que le carrelage à poser et c'est ma femme qui s'y colle !

vendredi 16 mai 2014

Murs privatifs 26/26

03/05/2014

Voilà le mur arrière terminé. Contrairement au mur avant, nous avons décidé de ne pas mettre de couvre-murs. D'une part, parce que nous ne sommes pas certains de ne pas rajouter des rangées de parpaings supplémentaires (nous avons mis 8 rangées de parpaings pour une hauteur de 1,60 mètres mais nous avons le droit à 3 rangées de plus), d'autre part, car ce côté du jardin sera en partie cachée par notre cabanon et le reste du mur caché par des plantes grimpantes.

Murs privatifs 25/26

03/05/2014 

Ce sont les photos (celle-ci et celle du billet suivant) que j'aurais pu prendre samedi soir si j'avais eu assez d'énergie pour appuyer sur le déclencheur...
Nous avons réalisé un mur avant en dégradé pour des raisons esthétiques, plus précisément à cause du muret ajouré sur la droite. Nous avons posé des couvre-murs pour faire plus joli. Il reste à imaginer ce que serait le mur avec un crépi ou tout du moins une couche de peinture.

Murs privatifs 24/26

02/05/2014

Et voici le mur avant. Pour l'instant, seulement 4 rangées de parpaings sur les 5 rangées de blocs à bancher.
Suite du feuilleton demain...

Murs privatifs 23/26

02/05/2014


Sur ce cliché, on voit notre mur et la clôture des voisins. L'espace entre le mur et la clôture, d'environ 6 cm, jonché de débris de béton, nous appartient.

Nos voisins pourrons toujours enlever leur clôture mais ne pourrons pas toucher à cette bande de terre.





Murs privatifs 22/26

02/05/2014

Nous sommes vendredi. Voici le mur arrière en fin de journée. Au-dessus des 5 rangées de blocs à bancher (la dernière rangée est visible car j'ai étalé une partie de la terre qui était derrière le cabanon), 6 rangées de parpaings de béton ont été montées.
On voit encore le toit du cabanon des voisins, derrière l'arbre. Plus pour très longtemps... En effet, nous pouvons rajouter encore 5 rangées pour arriver à une hauteur de 2,20 mètres.
Impossible à voir sur la photo, mais dans ce mur, il y a 4 piliers (avec des parpaings d'angle et du chaînage vertical). Voilà un mur qui devrait résister...

jeudi 1 mai 2014

Murs privatifs 21/26

26/04/2014

Sur ce cliché la marque rouge n'est plus visible. Comme je l'écrivais dans le billet précédent, nos voisins n'ont pas tenu leur promesse et j'ai été obligé de sectionner les 2 colliers et de déplacer moi-même la partie de la palissade qui me gênait, celle qui est plus basse et à gauche. À présent, elle ne tient presque plus et se balance au gré du vent.
Alors que nous coulions la semelle, le voisin est arrivé, furieux, et m'a dit que je n'avais pas le droit de déplacer sa clôture et que je devrais lui remettre de nouveaux colliers. C'est le comble ! Je n'ai même pas pu lui expliquer la réglementation car il était trop furieux pour m'écouter. Mieux vaut en rire. Pour les deux colliers sectionnés, il va attendre longtemps...

Murs privatifs 20/26

26/04/2014

La clôture "provisoire" de nos voisins empiétaient sur notre terrain de quelques centimètres depuis mars 2013. La marque rouge sur le mur ajouré montre la limite des 2 propriétés.
Une dizaine de jours avant de commencer notre mur de soutènement avant, j'ai demandé poliment à ma voisine qu'elle déplace sa clôture, ce qu'elle a promis de faire. Le 23 avril, j'ai réitéré ma demande au mari de la voisine. Il m'a également promis de déplacer sa clôture. (suite billet suivant)

Murs privatifs 19/26

26/04/2014

En fait, ce n'est pas le mur de soutènement arrière mais le mur avant. Les deux murs de soutènement sont construits simultanément. Celui-ci fait 4 mètres de longueur. Pour le reste, il sera identique au mur arrière.
Sur la photo, la semelle a été coulée et la 1ère rangée de blocs à bancher est terminée.

Murs privatifs 18/26

26/04/2014

Trois semaines ont passé et nous reprenons les travaux. En fin de journée, le mur de soutènement est achevé. Sur la photo, on ne voit que 4 rangées de blocs à bancher. La 5ème rangée est déjà sous la terre car nous avons légèrement remblayer. Les aciers qui ressortent marquent l'emplacement des futurs poteaux du mur de clôture. Il y en aura quatre.
Le haut du mur est déjà presque un mètre au-dessus du niveau du jardin de nos voisins.

vendredi 11 avril 2014

Murs privatifs 17/26

05/04/2014

Gros plan sur les aciers et les blocs à bancher.

Murs privatifs 16/26

05/04/2014

Sur chaque rangée de blocs à bancher, nous disposons un rond horizontalement : c'est le chaînage horizontal. Il ne reste plus qu'à remplir les blocs de béton. Ce n'est pas particulièrement facile, car on les remplit à la pelle, alors qu'on se trouve debout sur le talus, et il faut donc bien viser. J'ai laissé cette tâche à mon ami maçon qui n'a pas souhaité apparaître sur les photos...

Murs privatifs 15/26

05/04/2014

La première rangée de blocs à bancher est posée et nous avons placé les aciers. L'extrémité des aciers a été légèrement pliée pour avoir un meilleur contact avec la semelle en acier.

Murs privatifs 14/26

05/04/2014

Les premiers blocs à bancher sont posés. Ce sont des pièces de béton évidées pour permettre le passage des aciers et du béton frais. Utiliser des blocs à bancher, c'est faire du "coffrage perdu". Ça évite d'utiliser des planches et de couler un mur de béton.
Le premier bloc à bancher de la première rangée passe sous la descente de gouttière. Notre mur sera donc accolé à la descente de gouttière, ce qui nous évite de la déplacer.

Murs privatifs 13/26

05/04/2014

La semelle est déjà presque coulée. J'ai coffré uniquement à droite pour que la semelle ne dépasse pas sur la propriété des voisins et ainsi éviter toute forme de contestation une fois les travaux finis.
À gauche, j'ai calé une planche qui sert de butée quand on bascule la brouette pleine de béton. Ça a fait sourire mon ami maçon, mais je pense que c'est une très bonne idée.

Murs privatifs 12/26

05/04/2014

C'est le grand jour. Pendant que mon ami maçon remplit la bétonnière, je coupe les ronds de diamètre 10. Ci-contre, la technique pour y parvenir tout en économisant ses forces. L'extrémité des ronds devra être encore légèrement pliée afin de bien tenir dans la semelle.

Murs privatifs 11/26

04/04/2014

Demain, je coule la semelle avec un ami maçon. Aujourd'hui, je dois absolument finir l'élargissement de la tranchée. Pour une meilleure assise, je passe de 40 à 50 cm de largeur. Puis, il faut encore mettre le fond de niveau.
Mission accomplie.

jeudi 10 avril 2014

Murs privatifs 10/26



03/04/2014

Les 5 dernières palettes : à droite, 2 big bags de sable et 1 de gravier, à gauche,1 palette de blocs à bancher et 1 palette (cachée par la première) de sacs de ciment. Les aciers sont posés sur les big bags : "ronds béton diam 10", "semelles 15x35" et "chainage plat".

Murs privatifs 9/26

02/04/2014

Finalement, l'opération de déchargement s'est parfaitement déroulée. Le livreur était un as de la radiocommande, capable de poser une palette avec une précision remarquable et sans visibilité sur l'obstacle.
Ci-contre, il a été possible de superposer 2 palettes avec les parpaings creux à droite et les parpaings "angle chaînage vertical" pour les poteaux à gauche.

Murs privatifs 8/26

02/04/2014

Avec quelques difficultés, j'ai pu me libérer de mes obligations professionnelles et accueillir le livreur qui travaille avec l'enseigne Leroy-Merlin.
La livraison est une opération délicate. Notre cour est assez petite (60 m2) et pas vraiment aménagée pour accueillir 7 palettes. D'autre part, il arrive que les livreurs heurtent le portail ou le muret et il faut mieux ne pas déléguer cette mission à un voisin...


lundi 31 mars 2014

Murs privatifs 7/26

01/04/2014

Là, j'ai représenté mon mur de profil.
J'ai beaucoup réfléchi au problème de l'évacuation des eaux en cas de fortes pluies. J'ai prévu de mettre du gravier (en rouge et à gauche de la semelle) pour faciliter l'infiltration de l'eau en profondeur dans le sol. J'avais aussi prévu d'en mettre sous la semelle, mais le risque est que sous la poussée de l'eau le mur se déplace un peu vers nos voisins. D'autre part, j'ai aussi prévu de rajouter un peu de béton sur ma semelle (en forme de triangle vert) toujours dans le but de faciliter l'écoulement de l'eau. Pas sûr que ça marche, mais comme ça ne me coûte pas grand chose...

Murs privatifs 6/26

01/04/2014

Dans le billet précédent, j'ai utilisé le logiciel Sketchup, mais c'est aussi agréable de dessiner à la main.
J'ai donc représenté, avec quelques maladresses, la semelle (initialement prévue d'une largeur de 40 cm et qui en fera finalement 50), les 4 rangées de moellons avec des aciers (ronds de béton, diam 10) placés verticalement, les 11 rangées de parpaings de béton avec 4 poteaux constitués de parpaings d'angle pour le chaînage vertical.
Avec de tels matériaux et dimensions, si mon mur se fissure, c'est à désespérer...

Murs privatifs 5/26

01/04/201

Ci-contre, ce n'est pas le mur de soutènement côté jardin, mais celui côté cour. Mais c'est le même principe. J'ai représenté la semelle, le mur de soutènement tout en béton et la première rangée du mur de clôture en parpaings.
Finalement, j'ai abandonné cette solution de mur tout en béton qui m'avait été conseillée pour éviter de réaliser un coffrage compliqué.


dimanche 30 mars 2014

Murs privatifs 4/26

30/03/2014


Pour dire la vérité, je souhaitais faire cette semelle en 2 fois, d'où la planche posée verticalement. Ceci afin de ne pas trop m'épuiser à tout faire en une journée. L'idée était aussi de ne pas avoir trop de terre à stocker... Mais il paraît que couler la semelle en 2 fois risque de la fragiliser au niveau du raccord. Donc, il va falloir évacuer la terre du 2nd tronçon.

Murs privatifs 3/26

30/03/2014


Pour faire notre mur privatif, il faudra dans l'ordre couler une semelle de béton de 50 cm de large pour 30 cm de haut, puis un mur soutènement avec 4 rangées de moellons, donc d'une hauteur de 80 cm, puis le mur de parpaings de béton de 2,30 mètres.
La longueur de l'ouvrage est de 7,50 mètres.
Le problème que nous rencontrons est le stockage des terres : il ne faut pas mélanger la bonne terre végétale avec la terre en partie argileuse et en partie calcaire que nous trouvons à un mètre sous le sol. J'en profite aussi pour enlever les cailloux qui nous serviront pour tapisser la tranchée avant de couler le béton.

Murs privatifs 2/26

30/03/2014

Sur ce cliché, on peut voir la clôture "provisoire" mise par nos voisins en mars 2013. Par rapport au niveau de notre terrain, cette clôture fait environ 1,80 m de hauteur. Notre mur fera 2,30 m, c'est le maximum autorisé par notre commune. Ainsi, nous ne nous verrons plus et c'est tant mieux pour nos deux familles...






Murs privatifs 1/26



30/03/2014



Un peu d'histoire. Notre terrain est en pente et le plancher de notre maison est aligné avec le point haut du terrain. Si l'architecte qui a conçu la maison de nos voisins (en aval) avait procédé de la sorte, il n'y aurait qu'un mètre de dénivelé entre les 2 maisons.
Cela n'a pas été le cas. Résultat des courses, nous avons une quantité de terre importante à retenir, près d'un mètre de dénivelé pour être précis, côté cour et côté jardin.

Depuis bientôt 2 ans que nous avons reçu les clefs de la maison, nos voisins n'ont pas cessé de changer de discours, ce qui peut se résumer à : "oui, nous allons faire un mur de clôture ensemble", "on le fera quand on aura de l'argent", "c'est pas à nous de le faire", et le plus drôle "chacun fait son mur, c'est mieux comme ça". Ce qui revient à dire, qu'il nous revient de faire notre mur, sur notre terrain qui retiendra notre terre et qu'il pourront ensuite faire leur mur qui n'aura rien à retenir du tout.


Nous avons bien essayé de leur expliquer que l'article 663 du Code Civil était toujours en vigueur. Notre juriste (merci à la MAIF) leur a envoyé 2 courriers recommandés AR à l'automne dernier, plus un premier courrier de notre part, dès février 2013. Rien à faire, nos voisins ne veulent rien entendre. Pour éviter d'engager une procédure judiciaire, nous avons décidé de faire nos deux murs nous-mêmes. Je dis bien "nous-mêmes", car les différents devis que nous avons fait faire ne nous ont pas laissé trop le choix :
Entre 5000€ et 7000€ pour les meilleurs devis, puis un devis de plus de 10000€ et un dernier devis de près de 22000€ avec la mention "le mur de soutènement reste brut (sans enduit) et sans chaperons." Bref, des devis trop chers et parfois bien peu fiables.
Pour éviter de possibles histoires avec nos voisins, qui pourraient ne pas apprécier la hauteur de notre mur, nous avons bien sûr choisi de le faire dans les règles et nous avons réalisé une demande modificative du permis de construire. Demande modificative et non pas nouveau permis... En effet, nous nous sommes aperçus que le chantier initial n'était toujours pas terminé du point de vue de la mairie. De plus, certaines modifications ont été réalisées par rapport au projet initial (forme du portail et du portillon, pose d'un cabanon de jardin, couleur de la porte du garage). Nous en avons donc profité pour nous mettre en règle et nous avons donc dû attendre l'autorisation de l'architecte des bâtiments de France et la signature de Monsieur le Maire de notre commune avant de pouvoir afficher notre panneau le 8 janvier 2014. Enfin, nous avons attendu les 2 mois réglementaires avant de commencer à creuser.

mardi 25 février 2014

Terrasse 6/6

26/02/2014

Et voilà, une nouvelle page est tournée.
Nous avons déjà commandé le carrelage. Ce sera une nouvelle expérience pour nous car nous n'avons pour l'instant fait que du carrelage mural intérieur...

Terrasse 5/6

26/02/2014

Plusieurs remarques en observant ce cliché :
La tranche de gauche est déjà décoffrée. On y a déjà posé la table de jardin à structure en alu, donc très légère. Il faudra attendre plusieurs semaines avant un séchage complet.
La tranche du milieu n'est pas encore décoffrée car la planche visible sert aussi de coffrage à la 3ème tranche afin d'avoir une continuité dans la dalle.
Entre le mur de la maison et la dalle, il n'y a pas de contact (interdit par le DTU). Nous avons donc mis 1 cm de polystyrène récupéré dans des emballages. Nous avons un sous-sol total et c'est très pratique pour stocker toutes sortes de matériaux de récupération, qui se révèlent toujours utiles tôt ou tard.
Dernier détail observable : Nous avons pas mal saccagé notre pelouse. Les bâches en plastique n'ont pas été efficace avec un temps pluvieux et une terre imbibée d'eau et, bien sûr, le passage fréquent de la brouette remplie de béton. Finalement, ça ne se voit plus beaucoup. La nature a repris ses droits.
Autre négligence de notre part : nous n'avons pas bien protégé les volets, les fenêtres et le crépi. Résultat : des éclaboussures de béton que nous n'avons toujours pas nettoyées.

Terrasse 4/6

26/02/2014

Dernier coup de truelle pour la troisième et dernière tranche de la dalle. Sur ce cliché, on voit clairement que le béton affleure le champ de la planche.

Pour la division du travail, c'est comme d'habitude : c'est moi qui mélange le béton et qui vide les brouette (et qui a les reins cassés chaque soir !) et ma femme qui étale et corrige.

Le lissage final est fait avec une longue planche qui vient coulisser sur les planches du coffrage.

Terrasse 3/6

26/02/2014

La 2ème tranche est terminée. L'eau est remontée en surface, c'est ce qui donne ce reflet et cette brillance.
Demain matin, il faudra réaliser le coffrage de la 3ème et dernière tranche. Le coffrage est la partie la plus technique. Le béton doit arriver à ras bord des planches de coffrage. Il faut donc positionner les planches de manière à obtenir à la fois la hauteur voulue de béton, l'horizontalité pour la largeur et la pente à 10% pour la profondeur. Cette opération est très longue aussi. Il faut mettre le niveau, corriger en bougeant légèrement une planche, revérifier pour s'assurer que la correction faite n'a pas entraîné d'autres erreurs...

Terrasse 2/6

26/02/2014

La deuxième tranche est presque achevée. Nous avons prévu une pente d'environ 10% pour que l'eau de pluie s'écoule vers le jardin. Finalement, ce qui est le plus long n'est pas le temps passé à faire du béton, mais le temps à mettre le niveau (pour vérifier la pente dans le sens de la profondeur et l'horizontalité dans le sens de la largeur), à corriger les défaut de surface et à rectifier encore et encore.
Autre détail, bien visible et essentiel : les tranches sont reliées entre elles par les treillis en acier. On les voit dépasser de la 2ème tranche de la dalle, sur la droite. Les treillis en acier passent sous le coffrage.
Dernier détail, non visible cette fois. Nous avons disposé pour chaque tranche 2 nappes de treillis : une première nappe est posée directement sur les gravats, donc à 2 ou 3 cm du sol naturel, une seconde nappe à 2 ou 3 cm environ sous la surface de la dalle. La dalle ayant une épaisseur approximative de 10 cm, les nappes sont distantes d'environ 5 cm. 

Terrasse 1/6


26/02/2014

Nous avons réalisé notre dalle en 3 tranches, chaque tranche faisant environ 2,10 x 2,80. La première tranche a été coulée le samedi 9 novembre. Sur ce cliché, nous coulons la 2ème tranche et nous sommes le 10 novembre.

Pour cette série de 6 billets, j'ai pris un peu de retard. En effet, le coulage de la dalle de béton de notre terrasse remonte au début novembre 2013.

Notre terrasse aura une surface de 6,40 x 2,80 donc de 17,92 m2. Comme nous avons un jardin de 150 m2, nous avons voulu une terrasse avec des dimensions modestes, mais suffisantes pour y manger à 10.

Contrairement à la réalisation des dalles de la cour avant, nous avons choisi de faire le béton sans bétonnière, mais avec des sacs prêts à l'emploi.

En volume, avec une épaisseur minimale de 10 cm, cela représente 6,40 x 2,80 x 0,10 = 1,792 m3 de béton. En poids, en utilisant les service du site Calculis, il aurait fallu 627 kg de ciment, 1433 kg de sable gros, 2078 kg de gravier 5/20. Au total, 4138 kg. Plus de 4 tonnes !!!

Pour limiter la quantité de béton à produire, nous avons tapissé le sol avec de gros gravats que nous avions stockés dans le jardin et nous avons finalement réalisé une dalle avec environ 110 sacs de 30 kg, soit 3300 kg, avec un béton de la meilleure qualité "350 kg / m3".