mardi 12 mars 2013

Sous-sol humide 1/6

12/03/2013

Attention, dans cette série de 6 billets, je relate un problème qui s'est déroulé entre juin et octobre 2012. Petit résumé des opérations :
  • Juin : humidité constatée dans le sous-sol
  • Juillet : le sous-sol est vidé, les portes et les cloisons sont nettoyées et peintes, des grilles de ventilation sont posées en bas des portes de communication du sous-sol
  • Août : nous équipons 3 des 4 bouches d'aération avec des extracteurs + hydrofugeage d'un morceau de mur
  • Septembre : le terrassier répare le drainage vertical, dégage 2 des 4 bouches d'aération qui étaient en partie obturée
  • Octobre : l'entreprise JC Créations agrandit les 4 bouches existantes, en crée 2 nouvelles, ajoutent 3 "périscopes"

Parmi les difficultés auxquelles nous avons dû faire face, il faut mentionner le sous-sol humide.
Quand la maison nous a été livrée, le 12 avril 2012, nous n'avons rien remarqué de particulier. Nous avons ensuite effectué plusieurs déménagements et entreposé de nombreux cartons et toutes sortes d'affaires, y compris des vêtements, au sous-sol sur une surface d'environ 20 mètres carrés.

Bien mal nous en prit, car dès le début du mois de juin, nous avons constaté que la plupart de nos affaires avait moisi. Les 3 portes du sous-sol étaient également couvertes de moisissures, ainsi qu'une cloison de placo, pourtant hydrofugée.
Il nous a fallu débarrasser le sous-sol, jeter ce qui n'était plus récupérable, nettoyer et faire sécher ce qui pouvait l'être et méditer sur les causes de ce désastre.
Explications possibles :
1/ Le printemps 2012 a été extrêmement pluvieux. Il a plu du mois d'avril jusqu'à la mi juillet, presque sans arrêt. Le terrain était imbibé d'eau. Ce n'est certes pas une explication satisfaisante pour notre problème d'humidité, mais cette pluviosité a certainement aggravé la situation.
2/ Nous nous sommes bien sûr demandé si le drainage avait été bien réalisé. J'étais présent et j'ai même photographié les travaux de drainage horizontal et vertical. Voir les deux séries suivantes :
Sauf que j'avais manqué une étape : la mise en place des mini-puisards coté cour et côté jardin. Le terrassier avait-il mis une épaisseur de gravier suffisante sous les mini-puisards ? Avait-il disposé les mini-puisards à une profondeur suffisante ? Dans ce genre de situation, toutes les questions peuvent et doivent être posées, même celles qui fâchent...
3/ Nous nous sommes demandé si les murs extérieurs avaient été correctement hydrofugés ou si un autre vice de construction était la cause de cette humidité.
4/ Nous avons mis en doute la taille des bouches d'aération. L'entreprise avait réalisé 4 bouches, à chaque angle, pour une surface de plus de 80 mètres carrés, ce qui est d'ailleurs conforme à la réglementation.
5/ Nous nous sommes enfin interrogés si la nature du sol, argileuse, et la proximité avec la Marne ne permettaient pas d'obtenir un sous-sol enterré (non accessible de l'extérieur) sec. Dans ce cas, nous aurions entrepris des travaux coûteux et inutiles... Il ne nous resterait plus comme option d'isoler le sous-sol, de le chauffer et d'y mettre une VMC, avec des dépenses considérables. Cette dernière hypothèse nous a semblé la plus plausible, hypothèse confirmée par une petite enquête dans mon quartier : les caves enterrées sont rares et même les sous-sols ayant une rampe d'accès pour garer une voiture sont toujours un peu humides, d'après les voisins...

Pour compléter, j'ajoute que nous avons testé l'humidité des murs du sous-sol. Elle était d'environ 1%, donc curieusement très faible, et que la réglementation "DTU 20-1" a bien été respectée.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire