mardi 26 avril 2011

Coulage du plancher 2/2

26/04/2011

Sur ce cliché, on observe la seule partie où le béton n'a pas été coulé : c'est la future cage d'escalier.

Coulage du plancher 1/2

26/04/2011

Le coulage du plancher a eu lieu ce matin. Je ne pouvais pas être présent mais ma femme y est allée et est arrivée peu de temps après la fin du coulage. À présent, il va falloir patienter un mois, temps nécessaire pour que le béton ait bien durci, avant que les travaux reprennent. Sur cette photo, on observe les aciers qui ressortent des parpaings raidisseurs, prêts à recevoir d'autres parpaings raidisseurs lors de l'édification des murs du rez-de-chaussée.

mardi 19 avril 2011

Jardin en palier ?

19/04/2011

Nous avons un petit dilemme :
Sachant que notre terrain est sur un plan incliné (1 mètre de dénivelé sur une façade d'environ 15 mètres), qu'est-ce qui est préférable ? Faire terrain plat sur le jardin arrière, c'est-à-dire un plan horizontal, ou conserver le plan incliné ?
Si nous choisissons la première option, des investissements seront nécessaires :
1/ Amener du limon brun et de la terre végétale pour remblayer le jardin arrière.
2/ Faire un mur de soutènement du côté du pignon droit pour résister à la poussée du terrain (en aval).
 Dans ce cas, la semelle "anti-basculement" de ce mur de soutènement aurait une largeur considérable de 1 mètre, pour une épaisseur de 50 cm environ. Sur le croquis ci-dessous, j'ai figuré le terrain, la maison et le mur de soutènement. Je n'ai pas représenté les semelles...
 

Rectificatif

19/04/2011

Dans mon billet du 17 février "premier coulage 2/3" qui relatait le coulage des semelles le 19 janvier dernier, j'écrivais que l'épaisseur des semelles de fondation était comprise entre 25 et 35 cm. C'était vrai pour les semelles côté rue et côté jardin arrière. Côté pignons, les semelles sont plus épaisses, entre 45 et 55 cm. Pourquoi ? Parce que les murs de soutènement sont en limite de propriété et qu'ils ne sont pas centrés sur les semelles.



lundi 18 avril 2011

Plancher 7/7

18/04/2011

Dans un billet précédent, j'avais parlé des "parpaings raidisseurs" qui permettent d'assurer une plus grande résistance aux contraintes dans les angles. Concrètement, les ouvriers ont disposé des aciers sur tout la hauteur du sous-sol, puis ils ont coulé le béton.

Plancher 6/7

18/04/2011

Dans un billet précédent, j'avais mis une photo du poteau raidisseur avec son coffrage. Une fois les planches enlevées, il reste les aciers qui dépassent et un peu de travail manuel à la massette et au burin.

Plancher 5/7

18/04/2011

Gros plan sur l'assemblage du plancher.

Plancher 4/7

18/04/2011

Deux des ouvriers assemblent les hourdis de polystyrène entre deux poutrelles. Le dernier hourdi est coupé sur mesure.

Plancher 3/7

18/04/2011

Sur ce cliché, on voit mieux l'assemblage d'une poutrelle de béton armé dans deux blocs de polystyrène, appelés "hourdis" ou encore "entrevous". Merci à Pierre qui a fait cet assemblage pour la photo.

Plancher 2/7

18/04/2011

Mon ami Pierre est venu voir le chantier. Son expérience est très utile et son coup d'œil redoutable. Il m'explique la technique de l'assemblage du polystyrène sur une poutrelle.

Plancher 1/7


18/04/2011

Après une demi-mi journée de travail ce lundi, un tiers du plancher a déjà été assemblé. Pour plus de précisions sur le plancher, voir les billets 2/7 à 5/7.
Deux autres détails à noter :
1/ Tout d'abord, on voit un trou sur le 2ème ou le 3ème parpaing de la dernière rangée. C'est ainsi que la ventilation du sous-sol est assurée.Il y a quatre trous d'aération au total, disposés symétriquement. La ventilation a pour fonction principale de chasser l'humidité. Pour insérer le morceau de canalisation, il a fallu scier le parpaing avec une scie circulaire, placer le bout de canalisation et le fixer avec du ciment.
2/ Une partie du mur n'a pas été badigeonnée pour résister à l'humidité (voir mes billets sur le coffrage).  Oubli de la part des ouvriers ? Pas du tout, ça signifie que le terrain ne sera pas horizontal à cet endroit mais suivra sa pente naturelle. Dans mon esprit, nous aurions un terrain tout à fait horizontal. Et pour avoir un terrain horizontal, il faudrait édifier un mur pour retenir la terre sur la limite séparatrice, ce qui créerait des terrains en espalier. Voilà une décision qu'il faudra prendre rapidement.
Moralité : il faut aller régulièrement sur le chantier et questionner les ouvriers sur le pourquoi du comment.

vendredi 15 avril 2011

Coffrage 8/8

15/04/2011

Jeune ouvrier nouvellement recruté en train de paresser au soleil.

Coffrage 7/8

15/04/2011

Dans le billet "C'est reparti ! 2/3" du 13 avril, j'avais parlé du badigeonnage des murs de soutènement qui assure l'étanchéité avec l'extérieur. Sur ce cliché, l'ouvrier utilise un vieux balai pour enduire le mur du produit.

Coffrage 6/8

15/04/2011

Pour en finir avec ces linteaux sans coffrage. On ne voit plus la forme du U, ni les aciers qui ont été disposés horizontalement, mais on distingue quand même les bords des parpaings du béton qui a été coulé au milieu. Sur la droite des parpaings, il y a des lumières, sorte d'espace laissé vide. Je viens d'avoir l'explication par mon constructeur, Monsieur Chabaud : il s'agit de réduire un peu l'inévitable pont thermique grâce à la lame d'air que contiennent ces lumières.

Coffrage 5/8

15/04/2011

Pour le linteau précédent, il n'était pas nécessaire de faire un coffrage, car le béton est coulé directement sur des aciers dans des parpaings en forme de "U", qu'on appelle "parpaings U" tout simplement. Cette photo montre deux parpaings U.

Coffrage 4/8

15/04/2011
 
Ça ne se voit peut-être pas, mais c'est encore un linteau. Pourquoi mettre un linteau sur ce mur de soutènement extérieur, alors que le sol une fois remblayé viendra au niveau de la dernière rangée de parpaings ??? Et bien parce que nous sommes prévoyants. En dégageant un peu de terre, il serait possible de donner de l'éclairage naturel au sous-sol en créant une baie vitrée. Ça s'appelle une "cour anglaise". Et pour cela, il faut prévoir un linteau. Pourquoi cette baie vitrée n'a pas été déjà réalisée ? Très bonne question ! Car si nous réalisons cette baie vitrée, le sous-sol serait considéré comme surface habitable et nous dépasserions la surface habitable autorisée, liée au COS du terrain (voir mes anciens billets pour en savoir plus). Donc, on ne veut pas se mettre hors la loi, mais on se ménage quand même la possibilité de créer une baie vitrée au cas où la réglementation changerait. Il n'est pas interdit de rêver...

Coffrage 3/8

15/04/2011
 
Le 13 avril (1/3), j'avais mis une photo qui montrait les aciers de l'unique poteau raidisseur de la maison, à présent cachés par les deux planches. Les aciers sont maintenant ensevelis dans le béton, ce qui renforce le milieu du mur et lui permettra de résister encore mieux en compression.

Coffrage 2/8

15/04/2011
 
À droite, un linteau a été coulé. Le coffrage consiste en trois planches fixées par des serre-joints sur les murs. Entre les deux planches visibles, les ouvriers ont disposé des aciers qui dépassent légèrement, puis coulé le béton. Les linteaux sont porteurs. C'est-à-dire qu'ils ont comme fonction de compenser la perte de "portage" due à l'ouverture. Dit autrement, le mur de refend est porteur sur toute sa longueur malgré la présence des deux ouvertures.

Coffrage 1/8

15/04/2011
 
Depuis mes derniers billets (13 avril), les ouvriers n'ont travaillé qu'une demi-journée, c'est-à-dire ce matin. Pourtant, il y a beaucoup à dire...
Sur cette photo, on voit la plupart du travail effectué : à l'extrême droite, le coffrage du poteau raidisseur, au centre, un linteau a été "posé" sur chacune des trois ouvertures. Pour avoir des explications plus complètes, voir les billets suivants.

mercredi 13 avril 2011

C'est reparti ! 3/3

13/04/2011

Quand on a besoin d'un demi parpaing, on en prend un et on le casse en deux à coups de massette. C'est ce que fait l'ouvrier sur la photo.

C'est reparti ! 2/3

13/04/2011
 
Les quatre premières rangées de parpaings ont été badigeonnées avec un enduit spécial pour assurer l'étanchéité. Il faut deux couches croisées pour obtenir une bonne étanchéité. Les nouvelles rangées de parpaings subiront le même traitement.

C'est reparti ! 1/3



13/04/2011

Après plus de 5 semaines d'attente, justifiées par le séchage de la dalle coulée le 6 mars dernier, les travaux ont repris lundi 11 avril. Les murs du sous-sol sont en train d'être achevés, les coffrages seront faits ce vendredi et le plancher sera coulé la semaine prochaine.
Sur ce cliché, on voit très bien les quatre rangées de parpaings qui ont été ajoutées depuis lundi. Le poteau raidisseur sera bientôt coulé. L'acier est déjà inséré.